Marion Maréchal-Le Pen : la députée frontiste confirme sa grossesse et sa plainte contre "Minute"

La famille Le Pen et le journal Minute, une grande histoire de désamour. L’inimitié de Marine Le Pen à l’encontre de l’hebdomadaire d’extrême-droite est de notoriété publique. En novembre 2013, la présidente du Front national écrivait notamment sur son compte Twitter : « Je suis heureuse de me faire cracher dessus chaque semaine par "Minute" quand je vois ce que c'est devenu ». Avec ses dernières révélations en date, le journal a gagné un nouvel ennemi dans le clan familial : la nièce. En effet, en annonçant la grossesse de Marion Maréchal-Le Pen, Minute a provoqué le courroux de la députée frontiste.

Dès lors, dans un communiqué, le Front national a indiqué que la plus jeune représentante du clan Le Pen allait lancer une "procédure en violation de l'intimité de la vie privée". Mais pas un mot sur la grossesse ou non de Marion Maréchal-Le Pen. Enfin, jusqu’à ce jeudi. Au cours d’un entretien avec la station de radio Sud-Radio, la députée frontiste du Vaucluse a fait d’une pierre deux coups. Elle a confirmée être enceinte et le maintien de sa plainte à l’encontre du journal Minute.

"Je ne vous cache pas que je n'aurais pas réussi à le cacher très longtemps" a-t-elle lâché, après s'être indignée en direct de la Une de Minute : "C'est un grand scoop pour l'humanité, une femme enceinte !" s’est-elle tout d’abord moquée avant de poursuivre : "Je ne vois pas ce que cela a à faire dans la première page d'un journal, et cela (sa plainte, ndlr) a vocation à informer les suivants qui auraient envie de révéler encore des choses sur ma vie privée de s'abstenir !"

Marion Maréchal-Le Pen ne décolère pas. "C'est une question de principe. J'ai toujours lutté contre la "peopolisation" de la vie politique française" affirme la jeune femme de 25 ans. Et lorsque le journaliste lui demande si sa plainte n'est pas "une façon de grappiller un peu d'argent, comme de nombreuses personnalités", la députée répond : "Ce n'est pas l'objectif. Mais si ça peut me payer des vacances, pourquoi pas." C’est dit et ça a le mérite d'être franc.