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Etats-Unis : un condamné à mort agonise pendant 43 minutes
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Polémique

Clayton Lockett a succombé à un infarctus quelques minutes après qu'un médecin eut ordonné l'arrêt de son exécution en raison des effets indésirables provoqués par une injection létale.

L’exécution a tourné au fiasco et cela n'a pas tardé à faire polémique. Aux Etats-Unis dans l'Oklahoma, Clayton Lockett, condamné à mort a agonisé pendant 43 minutes avant de mourir d'un infarctus. 13 minutes après une injection létale dans la prison de McAlester, le détenu a levé la tête et commencé à parler. Le médecin chargé de superviser l'exécution a ordonné l'arrêt de la procédure. Le coeur du condamné a fini par s'arrêter de longues minutes après. 

"Nous pensons qu'une veine a éclaté et que les drogues n'ont pas fait le travail escompté", a expliqué un porte-parole de la prison. Est remis en cause le cocktail utilisé dans cette prison. Les laboratoires pharmaceutiques européens étant de plus en plus réticents à voir leurs produits utilisés pour des exécutions, l'Oklahoma et plusieurs autres Etats américains cherchent des produits alternatifs. Des produits critiqués pour ne pas voir la même "efficacité".

Ziva Branstetter, qui assistait à l'exécution de Clayton Lockett, a déclaré sur MSNBC que ce dernier s'agitait dans tous les sens et semblait se tordre de douleur. Les autorités ont très vite fermé la scène aux témoins à l'aide d'un rideau. L'exécution de Charles Warner, un autre détenu, prévue après celle de Clayton Lockett a été reportée de deux semaines.

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