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Russie : les Etats-Unis et l'UE imposent des sanctions contre des personnalités proches de Poutine
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A la recherche de désescalade

Les Etats-Unis vont aussi rejeter toute demande d'autorisation d'exporter des équipements de haute technologie susceptibles de renforcer les capacités militaires de la Russie.

Les Etats-Unis ont imposé, ce lundi, des sanctions contre sept responsables et 17 entreprises russes jugés proches du président Vladimir Poutine en raison de l'attitude de la Russie à l'égard de l'Ukraine. Les personnes sanctionnées, dont l'identité n'a pas été dévoilée, sont notamment frappées par un gel des avoirs et une interdiction de visa pour se rendre aux Etats-Unis, a précisé la Maison blanche. Parmi elles figurent deux membres du premier cercle de Vladimir Poutine. Les Etats-Unis vont aussi rejeter toute demande d'autorisation d'exporter des équipements de haute technologie susceptibles de renforcer les capacités militaires de la Russie, a ajouté la Maison blanche. Les départements d'Etat et du Commerce vont annuler toutes les autorisations existantes qui remplissent ces conditions.

Pour sa part, l'Union européenne va ajouter quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à la liste des personnes sanctionnées dans le cadre de la crise en Ukraine, a-t-on appris de sources diplomatiques. L'ajout de ces noms a été décidé par les ambassadeurs auprès de l'UE des 28 pays membres qui se sont réunis à Bruxelles en raison de l'absence de "désescalade" de la situation en Ukraine, a-t-on indiqué de mêmes sources.

La Russie annonce vouloir "répondre" aux nouvelles sanctions prises contre des responsables et des entreprises russes par les Etats-Unis, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. "Bien sûr, nous allons répondre", a déclaré aux agences russes Riabkov. "Nous sommes certains que cette réponse aura un effet douloureux pour Washington", a-t-il ajouté. "Le communiqué de la Maison blanche (...) inspire l’écœurement", a déclaré Sergueï Riabkov cité par l'agence Interfax. Selon lui, l'initiative américaine démontre "une absence totale de compréhension de la part de nos collègues à Washington au sujet de ce qui se passe en Ukraine".

Par ailleurs, un nouveau foyer de crise est apparu lundi matin dans la ville de Kostiantynivka, proche de la capitale régionale Donetsk, où des insurgés pro-russes lourdement armés se sont emparés du bâtiment de la mairie et ont dressé des barricades, ont constaté des journalistes de l'AFP. Une poignée d'hommes en uniformes dépourvus d'insignes -- semblables à ceux qui s'étaient emparé des bâtiments officiels en Crimée avant son rattachement à la Russie en mars -- assuraient la garde devant la mairie et le siège de la police de cette ville de 80.000 habitants. Ils y ont hissé un drapeau de la "république de Donetsk".

A une vingtaine de kilomètres de là, la situation demeurait également tendue à Slaviansk, bastion des rebelles pro-russes dans l'Est, malgré la libération dimanche soir d'un des 12 militaires en mission de contrôle pour le compte de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Les barrages autour des bâtiments officiels restaient en place, tenus par des hommes armés et fébriles.

"Les négociations sont en cours avec l'OSCE" pour la libération des onze autres membres de la mission, sept étrangers et quatre Ukrainiens, a déclaré lundi à l'AFP une porte-parole des rebelles, Stella Khorocheva. "Ils se sentent très bien", a-t-elle dit. L'OSCE de son côté a annoncé la tenue lundi après-midi à Vienne d'une réunion extraordinaire de son conseil permanent au sujet de l'Ukraine.


Le Figaro

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