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Rythmes scolaires : Copé répond à Hamon, "les communes doivent avoir libre choix d’appliquer ou pas" cette réforme
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Du berger à la bergère

Le président de l'UMP a affirmé que son parti recevait de nombreux appels d'élus locaux qui "tirent le signal d’alarme" au sujet de cette réforme.

Benoît Hamon a annoncé des assouplissements sur la réforme des rythmes scolaires ce vendredi matin sur RTL. Mais cela ne semble pas suffisant aux yeux de Jean-François Copé qui lui a répondu dans l'après-midi. Très actif sur ce sujet en tant que maire de Meaux, le président de l'UMP a enjoint le ministre de l'Education nationale à aller plus loin et à laisser le "libre choix" aux communes d’appliquer ou non la réforme.

Même s'il a reconnu au ministre une certaine "qualité d'écoute", le maire de Meaux a affirmé que son parti recevait de nombreux appels d'élus locaux qui "tirent le signal d’alarme" au sujet de cette réforme. Si les "lignes ont bougé" selon lui, il faut aller plus loin. "C’est une forme d’aveu d’échec de la part du gouvernement qui s’est arc-bouté pendant des mois dans le déni des impasses de sa réforme. C’est aussi un premier pas qui donne une certaine souplesse aux maires dans l’organisation du périscolaire et du temps dans la semaine. (...) L’Association des maires de France évalue à près d’1 milliard son coût pour les communes. Alors que l’Etat vient d’annoncer la réduction de 11 milliards des ressources des collectivités, l’équation financière reste insoluble pour toutes les communes modestes" explique-t-il.

A LIRE AUSSI  - Rythmes scolaires : Benoît Hamon détaille l'assouplissement de la réforme

Jean-François Copé est aussi revenu sur le fait que les maires pourront, s'ils le souhaitent, concentrer les activités périscolaires "sur une seule demi-journée" comme l'a dit Benoît Hamon. "Si l’on regroupe les activités périscolaires sur un après-midi par semaine, que fait-on sur les 3 autres après-midi quand les élèves sortent plus tôt de classe? Beaucoup de parents ne pourront aller les chercher. Faut-il réorganiser les garderies ?" constate le patron de l'UMP.

Le maire de Meaux indique aussi que la mise en oeuvre de la réforme pour la rentrée 2014 est "impossible". "Avec les vacances, il ne reste que deux mois pour s’organiser réellement. Il n’est pas raisonnable de croire qu’on peut improviser de nouveaux rythmes, de nouvelles activités sans prendre le temps de la concertation avec les parents, enseignants, directeurs" a conclu Copé qui a martelé une dernière fois que le choix d'appliquer ou non la réforme devait être laissé aux communes. 

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