Ecotaxe : des "Bonnets rouges" devant la justice pour "destruction" de portique<!-- --> | Atlantico.fr
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Onze bonnets rouges passent devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mardi
Onze bonnets rouges passent devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mardi
©Reuters

Justice

Le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) juge ce mardi onze militants contre l'écotaxe soupçonnés d'avoir détruit des portiques.

La fronde des "Bonnets rouges" avait secoué le pays à la fin de l'année 2013. Ces militants anti-écotaxe avait cristallisé la grogne des Français. Une mobilisation massive qui avait secoué l'exécutif et poussé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé un "Pacte d'avenir pour la Bretagne". Il faut dire que les "Bonnets rouges" avaient employé les grands moyens n'hésitant pas à aller jusqu'à la destruction de certains portiques écotaxe. C'est pour ces faits que onze d'entre eux vont être jugés ce mardi par le tribunal correctionnel de Rennes.

Concrètement, ils comparaîtront pour "association de malfaiteurs" et "destruction" d'un portique écotaxe, et huit d'entre eux ont été écroués dans l'attente de leur comparution, a annoncé le parquet dimanche. La comparution n'étant pas "immédiatement possible", les militants ont été présentés devant le juge des libertés et de la détention qui, conformément aux réquisitions du parquet, en a placé trois sous contrôle judiciaire et huit "sous mandat de dépôt jusqu'à leur comparution", a indiqué le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, dans un communiqué. Six d'entre eux sont également poursuivis pour la destruction, le 28 décembre dernier, du portique écotaxe de Pontorson (Manche), comme "acteurs" pour deux d'entre eux et "complices" pour les quatre autres.

Selon France TV Info, ce week-end, ils ont reçu le soutien d'autres «Bonnets rouges ».  "S'ils ne risquaient pas la prison, ce serait un sketch", déclare Stéphane, du comité des "Bonnets rouges" d'Erquy, qui parle d"un "délire total" : "Il y a eu des perquisitions. Les journaux ont dit qu'ils avaient trouvé des armes, la 'pétoire à pépé', et une tenue d'airsoft, de paintball, (...) des tenues d'extrémistes combattants. (..) Ils ont rien, et ils veulent faire des exemples." Et France TV Info d'interroger l'avocat de deux des prévenus : "ils se considèrent, d'une manière un peu provocatrice (sic), comme des prisonniers politiques".

A noter que ces onze hommes risquent tout de même jusqu'à dix années d'emprisonnement.

lu sur France TV Info

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