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Zapping politique du jour : Michel Sapin, Copé, Cambadélis... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico vous propose de retrouver les moments forts des émissions politiques de ce jeudi matin.

La phrase du jour : Jean-François Copé, président de l'UMP sur France 2

"Mobiliser tout l'appareil médiatique français comme l'a fait Manuel Valls hier pour en réalité ne rien annoncer de précis, continuer simplement de dire "on va baisser de 50 milliards la dépense publique" en ne donnant aucun détail, et de se cibler uniquement sur le gel des retraites, du salaire des fonctionnaires et des allocations familiale... Ce n'est pas avec ça que l'on va réduire le déficit. On est en train de se moquer des gens"

La vidéo du jour : Sylvia Pinel, ministre du Logement, sur iTélé


L'essentiel de ce jeudi matin

Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie dans Les Echos

La baisse du déficit public ? "Nous assumons nos responsabilités en ce qui concerne le déficit public. Nous lançons des réformes. Mais en échange, nous avons des choses à demander à Bruxelles. Nous souhaitons dans l'intérêt de l'Europe et de la France des contreparties à la baisse des déficits. (...) L'Europe change de cap tant sur la politique monétaire que sur le plan de la relance par les investissements".

L'euro trop fort ? "Il faut aider les fantassins nationaux qui font l'effort de rétablir leurs comptes publics nationaux par un appui aérien de la Banque centrale européenne, tout en réduisant le déficit public et le ramener à 3% du PIB en 2015, car c'est un engagement de la France. Pour cela, il faut baisser l'euro, engager une politique monétaire nouvelle, et non plus restrictive mais sur le modèle de celle de la Fed américaine".

"Mario Draghi doit passer aux actes pour la faire baisser. Nous attendons une décision début mai lors de la prochaine réunion de la BCE. La politique non conventionnelle est la solution à nos problèmes. (...) L'euro trop cher est donc un sujet politique. Nous souhaitons ainsi une réunion rapide de nos partenaires européens pour évoquer le sujet."

Michel Sapin, ministre des Finances, sur RTL

Les annonces de Manuel Valls ? "Nous sommes rentrés dans la réalité de l'action. Ces 50 milliards ne tombent pas du ciel et ont été annoncés, il y a des mois car c'est l'enjeu du financement du pacte de responsabilité. Nous voulons nous engager sur une baisse des impôts pour les entreprises et les ménages. Les 50 milliards, c'est pour financer le déficit de la France, il faut retrouver sa souveraineté (...) La France "ne peut pas continuer à s'endetter".

Le gel du point d'indice des salaires des fonctionnaires ? "Le gel est jusqu'en 2017. Cela n'empêche pas les progressions individuelles. Dans les conditions actuelles, il y a des efforts à faire. Dans le privé, il n'y a pas d'augmentation automatique de salaires. Nous rentrons dans le contenu de ce pacte, nous prenons nos responsabilités, nous ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Chacun votera ensuite pour nous sanctionner ou pas. Nous pensons que ce plan est le bon. Il ne faut pas avoir de scepticisme. En plus, on ne baisse pas les prestations, nous les maintenons, nous garantissons cela pour 2015. L'année 2015 sera difficile et décisive. L'emploi, la croissance et le pouvoir d'achat doivent repartir. (...) Pour avoir plus de croissance, on ne peut pas le faire par l'endettement. Nous devons aller la chercher dans les entreprises, dans la compétitivité. Nous maîtrisons les finances publiques mais dans le même temps nous relançons l'économie". 

L'euro trop fort ? "Nous voulons faire baisser l'euro car un euro trop fort, c'est une mauvaise chose pour les entreprises et la croissance. L'euro doit revenir à bon niveau". 

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS sur Europe 1

Les annonces de Manuel Valls ? "Nous nous attaquons au premier problème, le déficit. Il y aura des réformes de structure ensuite. Nous prenons le taureau par les cornes. Manuel Valls veut agir vite et bien. C'est ce que voulaient les Français. (...) Cela ne sera pas suffisant s'il n'y a pas de croissance mais pour cela il faut une nouvelle orientation à Bruxelles". 

"Je ne suis pas le porte-parole du gouvernement. Ce sera le changement d'attitude du premier secrétaire du PS. (...) Je suis heureux que l'on ait pu gagner un peu de temps sur la réduction du déficit. En tant que dirigeant du parti socialiste, je dis que ce n'est pas obligatoire de réduire le déficit à 3% pour 2015. Je pense qu'il faut desserrer l'étau. Il doit y avoir de la rigueur budgétaire mais supportable. Il faut nourrir et construire la confiance et donc revoir les volontés à Bruxelles".

"C'est un assainissement nécessaire car nous ne pouvons pas dépenser plus qu'il n'y a en caisse. Mais il faut maintenir de la justice sociale. Mais aujourd'hui, personne n'est pris au dépourvu mais les socialistes veulent de la justice sociale, un maintien du niveau des retraites et un coup de pouce au RSA". 

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