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Déficit budgétaire sous les 3% : des "reculs pitoyables qui humilient" la France selon le Parti de gauche
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Opposition

Par ailleurs, des députés socialistes reprochent aussi au gouvernement un changement de cap sur ses déficits publics et annoncent un bras de fer.

Jean-Luc Mélenchon et le parti de gauche ont décidé d'être plus incisif face à l'exécutif. Depuis sa marche du 12 avril, le leader du Front de gauche entend durcir le ton. Mercredi matin, il a donc accusé François Hollande et Manuel Valls de "reculs pitoyables qui humilient" la France, face à Bruxelles et Berlin. Les déclarations du Premier ministre disant "tenir ses engagements" en matière de réduction du déficit budgétaire sous le seuil européen des 3% de PIB en 2015, n'ont pas plu à Jean-Luc Mélenchon.

Dans un communiqué, le parti de gauche écrit que l'UE et l'Allemagne "viennent d'envoyer une fin de non recevoir aux demandes de la France de renégocier les délais pour réduire les déficits publics. (...) Les 50 milliards d'économie qui constituent déjà une purge catastrophique pour l'économie française et l'Etat social devront encore être augmentés". Et le parti de gauche écrit encore : "en bons élèves zélés du libéralisme, Manuel Valls et Michel Sapin se sont empressés de se coucher devant les exigences de la finance et de la rente. Non seulement MM. Hollande et Valls conduisent le pays dans le mur, mais ils l'humilient à travers leurs reculs pitoyables", selon les "mélenchonistes".

Une position partagée par certains des députés socialistes qui reprochent aussi au gouvernement un changement de cap sur ses déficits publics et annoncent un bras de fer. "Aujourd'hui, on nous explique qu'il n'y aura ni renégociation ni délai supplémentaire pour atteindre les 3% de déficit public. A leur bras d'honneur, il faut répondre par un bras de fer" indique le député PS Pouria Amirshahi dans Libération. "Cette déception va nous rendre encore plus exigeants dans notre rapport avec l'exécutif et le gouvernement" explique-t-il. "La trajectoire budgétaire qu'ils vont nous soumettre pour 2015-2017 est loin de recueillir l'unanimité. Je ne suis pas sûr qu'elle sera votée" conclut-il.

Une succession de déclarations depuis la défaite de la majorité aux municipales, fin mars, avaient laissé penser que la France était désireuse de négocier un nouveau délai. Mais le gouvernement s'en est défendu mardi.

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