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Claques électorales
pour Merkel et Zapatero
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Urnes cruelles

Leurs partis respectifs ont enregistré des défaites cinglantes aux élections locales.

Il ne fait pas bon représenter le parti d'un dirigeant européen ces temps-ci. Des scrutins locaux en Espagne et en Allemagne ont pris des allures de camouflet pour José Luis Zapatero et Angela Merkel.

Très attendues dans le contexte de révolte de la jeunesse, les élections locales espagnoles ont enregistré un net recul des socialistes. Avec un peu moins de 27 % des voix, ils obtiennent près de 10 points de moins que les conservateurs du Partido popular. "Ces résultats sont une réaction explicite à la crise économique que nous subissons depuis trois ans", a commenté le Premier ministre espagnol, qui a déjà annoncé il y a plusieurs semaines qu'il ne se représenterait pas en 2012. A dix moins des prochaines élections législatives, les chances de ses camarades ne semblent plus très fortes.

En Europe, l'envergure de la défaite de Zapatero en aurait presque occulté un camouflet subi par Angela Merkel en Allemagne. A Brême, les conservateurs de la CDU ont été distancés non seulement par les socialistes, mais aussi par les écologistes. Jamais, depuis 1959, les chrétiens démocrates n'avaient enregistré un score aussi bas dans cette ville. Cela porte à cinq le nombre d'élections locales perdues par le parti de la chancelière depuis le début de l'année 2011. "Rarement un gouvernement a eu à affronter autant de défis", s'est justifié le secrétaire général de la CDU, en référence à la crise économique, mais aussi à la catastrophe de Fukushima qui a eu des répercussions très fortes dans le débat intérieur en Allemagne.

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