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Affaire des "fadettes" : Bernard Squarcini condamné à 8000 euros d'amende
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Etat de "service"

La somme que devra verser l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur sera répartie entre le journal Le Monde et le Syndicat national des journalistes.

Jugé pour "collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite", Bernard Squarcini a donc écopé d'une amende de 8000 euros dans l'affaire des "fadettes" du journal Le Monde. La somme que devra verser l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) sera répartie entre le quotidien et le Syndicat national des journalistes (SNJ). La condamnation de l'ancien chef des "services" a donc dépassé les 5000 euros d'amende requis contre lui en 2010. Le procureur Jean Quintard avait alors décidé de prendre en compte "les services rendus à la République" par l'ancien patron de la DCRI.

Au mois de février, Bernard Squarcini avait admis avoir collecté les fadettes du journaliste Gérard Davet, qui enquêtait sur l'affaire Bettencourt. Ancien ministre du travail et trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Eric Woerth était alors en première ligne.  Après avoir affirmé, lors de la dernière audience, que cette entorse faite à la loi résultait d'une atteinte à la sécurité de l'Etat, Bernard Squarcini avait justifié son action par la volonté de "débusquer une fuite, un traître dans un cabinet ministériel". Le journaliste du Monde Gérard Davet considère pour sa part que les écoutes dont il a fait l'objet mettent en lumière "des informations qui gênent le pouvoir politique", et prouvent l'existence d'un "système de collusion".

Lu sur Le Monde

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