Etats-unis : le trésor d'un passionné d'archéologie débusqué par le FBI<!-- --> | Atlantico.fr
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Le trésor d'un passionné
Le trésor d'un passionné
©Reuters

Collectionneur hors-pair

Le docteur Don Miller collabore avec le FBI pour tenter de faire avancer l'enquête qui le concerne.

Plus de 100 agents du FBI fouillent dans les moindres recoins une immense maison dans l'Indiana, aux Etats-Unis. Le gouvernement fédéral a aussi fait déplacer plusieurs camions et fait installer des tentes militaires pour prendre le temps d'analyser le trésor qui se trouve chez le Docteur Don Miller. Mais que se passe-t-il dans cette maison perdue dans la campagne de Rushville, à quelques kilomètres d'Indianapolis, pour qu'un tel dispositif policier soit mis en place ? Ni meurtre, ni cambriolage, ni accident grave. Le FBI a mis la main sur une des plus impressionnantes collection d'art, hors musées, du monde. Le docteur Miller, âgé de 91 ans, a rassemblé les objets qu'il a collecté tout au long de sa vie, témoins de sa passion pour l'archéologie.

En effet, le musée de cet ancien professeur d'histoire regorge de véritables trésors d'art. Sarcophages égyptiens, statuettes aztèques, sculptures de jade de la dynastie Ming... "Mon préféré, raconte un voisin qui a plusieurs fois visité le musée, c'est le morceau du bunker dans lequel Adolf Hitler s'est suicidé". Don Miller ne cachait pas ses oeuvres d'art et au contraire en faisait profiter le plus grand nombre, en organisant notamment des visites d'école. Toutefois, celui que certains comparent à Indiana Jones, va devoir rendre une partie de son butin, car la police estime que certains objets appartiennent à des communautés ou des pays qui les réclament pour entretenir leur mémoire. L'homme de 91 ans n'est pas réticent. 

Les enquêteurs eux-mêmes évoquent leur suspect avec un respect évident. "Le docteur Miller collabore avec nous depuis plusieurs mois, précise l'agent spécial Wendy Osborne, pour recenser les milliers d'objets disséminés dans sa propriété. Certains peuvent avoir été acquis illégalement ", d'autres avant la signature de lois ou de traités internationaux interdisant leur possession. "Nous devons nous assurer qu'ils retournent dans leurs pays d'origine" ou aux communautés amérindiennes auxquelles ils appartiennent. Après avoir voyagé pendant des années pour récolter ses oeuvres, le vieil homme a la sagesse de les laisser rejoindre leur terre d'origine. Respect.

Lu sur le Parisien

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