Bernard Cazeneuve, secrétaire général de l'Elysée ? Une partielle à haut risque pour le PS<!-- --> | Atlantico.fr
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Bernard Cazeneuve
Bernard Cazeneuve
©Reuters

Danger

Cette nomination aurait pour effet collatéral l'organisation d'une législative partielle dans la quatrième circonscription de la Manche.

Selon France Info, Bernard Cazeneuve, ministre du Budget de Jean-Marc Ayrault, remplacerait Pierre-René Lemas au secrétariat général de l'Elysée. La rumeur du départ de Pierre-René Lemas planait depuis plusieurs semaines à l'Elysée. En décembre dernier, plusieurs médias avait déjà annoncé le limogeage imminent de l'ancien préfet, camarade de François Hollande à l'Ena. 

Dès lors, si Bernard Cazeneuve arrivait à l'Elysée, cela aurait pour conséquence principale l'organisation d'une élection législative partielle dans la quatrième circonscription de la Manche dont il est le député. En apparence, la circonscription de Bernard Cazeneuve est sûre: en juin 2012, celui qui était alors ministre délégué aux Affaires européennes l'avait emporté dès le premier tour avec plus de 55% des voix, plus de trente points devant l'UMP.

Mais en apparence seulement, car sa plus grande ville, Cherbourg-Octeville, qui représente un gros quart des électeurs de la circonscription et est socialiste depuis 1977, a failli basculer le 30 mars lors des élections municipales. Jean-Michel Houllegatte a été élu avec seulement 51,8% des voix. En 2008, Bernard Cazeneuve avait gagné la ville avec environ 67% des voix dès le premier tour. Le ministre était d’ailleurs présent dimanche soir pour féliciter Houllegatte. Ce résultat signifie que les partielles donneraient lieu à un résultat serré, d'autant que le reste de la circonscription à légèrement penché vers la droite lors des derniers scrutins.

Pour l'instant, les deux candidats putatifs, David Margueritte et la suppléante de Cazeneuve Geneviève Gosselin-Fleury, se sont refusés à se prononcer sur l'éventualité d'une partielle. Le PS a perdu les huit législatives partielles organisées depuis juin 2012, dont notamment, l'an dernier, celle de la troisième circonscription du Lot-et-Garonne, où le sortant n'était autre que Jérôme Cahuzac. 

Qu'en est-il pour les autres conseillers ?  

Sentant la défaite poindre le bout de son nez, François Hollande avait pris les choses en main tout le week-end pour préparer son remaniement et c'est à sa garde rapprochée qu'il a communiqué ses premiers mots. Il avait déjeuné avec ces conseillers de l'ombre samedi à l'Élysée : le secrétaire général Pierre-René Lemas, les deux secrétaires généraux adjoints, Emmanuel Macron et Renaud Revel, le conseiller diplomatique Paul-Jean Ortiz, la directrice de cabinet Sylvie Hubac et le conseiller politique Aquilino Morelle. Seront-ils concerné eux-aussi par ce remaniement ? La réponse mercredi matin. 

Lu sur Slate.fr

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