Zapping politique "spécial municipales 2014" : les réactions après le second tour

Les phrases du jour

Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, sur Europe 1

"François Hollande doit faire un changement profond avec des professionnels. Ça ne s’improvise pas, ministre. La gauche a subi une défaite cuisante dimanche dernier et hier encore".

François Rebsamen, maire PS de Dijon, sur Radio Classique

"On peut dire que c'est plus qu'un sévère avertissement, une claque. C'est assez injuste pour la plupart des maires qui avaient bien travaillé mais qui n'ont pas été jugés sur leur bilan"

Henri Guaino, député UMP, sur RMC

"Ça fait très longtemps que les élections intermédiaires sont un désaveu du pouvoir: nous n'allons pas pouvoir faire vivre notre démocratie dans un mouvement de balancier permanent"

Marine Le Pen, présidente du FN sur Radio Classique

"Je vais demander un audit financier dans les villes gagnées par le FN. C'est trop facile de cacher certaines choses"

Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale dans un communiqué

"La question n'est pas le casting mais le scénario. (...) Nous sommes entrés, contraints et forcés, dans une nouvelle exigence du quinquennat".

Les vidéos du jour

Thierry Mandon, porte-parole du PS, sur RMC

Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure sur iTélé

Jean-Marie Le Guen, député PS sur L'Opinion

L'opinion de Jean-Marie Le Guenby Lopinionfr

Laurent Wauquiez, député UMP sur France Info

2e tour des municipales : "Notre question n'est pas le remaniement. C'est quel choix politique ?" (Laurent Wauquiez)by France Info

Les essentiels de ce lundi matin

Anne Hidalgo, maire de Paris, sur Europe 1

"François Hollande m'a téléphoné pour me féliciter dans un moment de gravité. C'était une bonne nouvelle dans cet océan de mauvaises nouvelles. Il était un peu sonné par l'ampleur. Moi aussi, je suis triste des résultats des autres villes. Les Parisiens ont choisi une continuité, nous avions une crédibilité. Je vais respecter maintenant mes engagements et me concentrer sur le logement".

"Je vais être respectueuse de l'opposition. Les Parisiens ont aimé ce respect de la démocratie. Je veux gérer Paris sans couacs. J'ai senti le poids des responsabilités tout au long de la campagne. J'ai de l'expérience y compris avec mes partenaires politiques. (...) L'inefficacité du gouvernement a été un peu pénalisante. Au niveau national, il faut être plus efficace en aidant à créer des emplois et en répondant aux vraies attentes des Français . Il faut un changement profond d'équipe, c'est ce que les Français attendent. Je n'ai pas de favori pour le poste de Premier ministre. Il faut prendre la mesure de la gravité de la situation".

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur RTL

"Toutes les conditions étaient réunies par une vague bleue, j'ai été surpris par son ampleur puisque la droite a remporté 62% des villes de 9 000 habitants. Notre objectif était de 55%. Nous avons notre travail à faire et il faut faire de la pédagogie : les Français aussi. L'UMP doit présenter un projet de rupture sur le budget sur l'immigration, il faut assumer ces missions, changer notre modèle quelle que soit l'impopularité".

"La question fondamentale est de savoir ce que François Hollande de notre pays, remanier l'équipe actuelle ne suffit pas. J’attends des gestes en profondeur et aussi des gestes ciblé. Et j'appelle à des réformes économiques qui vont arrêter d’étouffer les entreprises. Il faut aussi un retrait de la réforme pénale et des rythmes scolaires".

Julien Dray, conseiller régional socialiste, sur Europe 1

"C'est un échec collectif. François Hollande est Président, mais il y avait un gouvernement, un Premier ministre, un parti... Un certain nombre de gens n'ont peut-être pas passé les messages comme il le fallait, ils ont été un peu trop obéissants dans la phase précédente. (...) François Hollande va agir très vite, dans les heures qui viennent, en tout cas je le souhaite : que le Président de la République parle au pays, en disant les choses telles qu'elles sont, sans les cacher. Il y a maintenant une réorientation sérieuse à faire en prenant le pays à témoin, en disant la vérité".

"Je pense que nous avons trop joué ! Ça veut dire qu'on n'a pas dit la réalité de la situation, et qu'on a pensé trop qu'on allait s'en sortir finalement. (...) Je n'aime pas le terme casting, mais il y a certainement une équipe gouvernementale à reprofiler. (...) Je pense que le changement impliquera un changement de Premier ministre, même si c'est injuste car Jean-Marc Ayrault n'est pas le responsable de la défaite. Mais à un moment donné, il faut un choc".