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Marine Le Pen estime que "nous sommes à l'année zéro d'un grand mouvement patriote, ni de droite ni de gauche"
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Madame Irma

La patronne du FN a expliqué sa stratégie de conquête du pouvoir dans une interview au Monde ce vendredi. Elle analyse aussi l'impact des résultats du 1er tour des élections municipales.

Marine Le Pen surfe sur la vague du succès. Après les bons résultats du premier tour des élections municipales, la présidente du FN affiche son satisfecit dans une interview au Monde ce vendredi midi. Pour elle, le bilan est "très positif. Nous avons rempli nos objectifs : plus de 500 listes, et nous aurons plus de 1 000 conseillers municipaux à l'issue du second tour. Nous avions envisagé plus de quinze villes gagnables, nous en avons effectivement une quinzaine". 

Marine Le Pen estime que ses candidats ont su séduire "les déçus de l'UMP et des déçus du PS". "Nous sommes à l'année zéro d'un grand mouvement patriote, ni de droite ni de gauche, qui fonde son opposition avec la classe politique actuelle sur la défense de la nation, le rejet de l'ultralibéralisme, de l'européisme, capable de transcender les vieux clivages pour poser les vraies questions" prédit-elle.

Puis, la présidente du FN évoque l'avenir de son parti. Pour elle, il y aura un avant et un après-municipales. "On passe par une tripolarisation de la vie politique française. Or, sauf à passer à une VIe République, la Ve va imposer à nouveau une bipolarisation, c'est la logique des institutions. Cela se fera entre l'UMPS d'un côté et le Front national-Rassemblement Bleu Marine de l'autre" analyse-t-elle. "Le FN a changé parce qu'il est grand. Quand on est grand, on change. (...) On est un parti d'opposition, de contestation, qui vit dans une hostilité brutale. Nous avons une vision plus apaisée. Nous sommes devenus un parti de gouvernement, qui a la structuration et la base électorale pour arriver au pouvoir" rajoute-t-elle.

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Selon elle, la seule chose qui manque encore au FN pour devenir plus fort est une implantation plus massive ainsi qu'un bilan. Marine Le Pen estime ensuite qu'il faut arrêter avec "le fantasme délirant qui consiste à dire : « Ce sera la guerre, le fascisme. » Le danger fasciste est une fable pour les enfants et pour quelques journalistes germanopratins". L'important après les municipales est selon elle, que "les actes doivent suivre les promesses". "La première preuve que l'on doit apporter, c'est notre capacité à respecter nos promesses. Ce qui est une sacrée rupture avec la classe politique traditionnelle" souffle-t-elle. 

Enfin, la présidente du FN affiche ses ambitions. Marine Le Pen souhaite que le FN pèse de tout son poids sur "les régionales, les cantonales, la présidentielle, les législatives" pour "montrer que nous sommes une grande force qui peut gagner les élections".

Lu sur Le Monde.fr

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