Municipales 2014 à Paris : pour NKM, "dès le premier tour, le désaveu a été profond, évident"

Les élections municipales sont dans leur dernière ligne droite. Le second tour a lieu ce dimanche. Dès lors; les candidats lancent leurs dernières forces dans la bataille. C'est le cas pour Nathalie Kosciusko-Morizet. La candidate UMP à la mairie de Paris, arrivée en tête au premier tour, se veut combattante à l'approche du scrutin. Ainsi, dans une interview au Figaro, l'ancienne ministre appelle à "la mobilisation". Nathalie Kosciusko-Morizet se montre plus que déterminée : "Au premier tour, les Parisiens ont fait mentir tous les pronostics et les pronostiqueurs. Et je les invite à amplifier ce mouvement de liberté qui correspond à leur tempérament rebelle".

Dans les colonnes du quotidien, la candidate UMP rappelle les grandes lignes de son programme : "Les électeurs peuvent voter pour des progrès concrets à Paris, pour une ville mieux gérée, plus propre avec la mise en place de brigades vertes, plus sûre avec une police de quartier et le doublement des caméras de vidéosurveillance, plus attractive, attentive aux classes moyennes, tournée vers ceux qui travaillent". Mais surtout, elle donne à cette élection municipale une dimension nationale.

"Les Parisiens peuvent dire à ce pouvoir qui perd pied ce qu'ils pensent de lui. Dès le premier tour, le désaveu a été profond, évident. Pourtant, le pouvoir n'entend pas. Le premier ministre a parlé d'un «doute». Et François Hollande dit vouloir aller plus vite dans la même direction ! Enfermé dans l'Élysée, il fait penser à Louis XVI en 1789" admoneste NKM. "Côté ministres, poursuit-elle, c'est sauve qui peut ! Un navire en perdition. Là-dessus, les chiffres du chômage ont fait irruption comme un cinglant retour à la réalité. Les Français en général, et les Parisiens en particulier, peuvent contraindre le pouvoir par les élections à les écouter et à les respecter. Les Parisiens ont une responsabilité historique".

Toujours dans Le Figaro, la candidate UMP revient sur le couac de la fusion des listes dans le XIIème arrondissement. "Dans la journée de mardi, après l'union dans le Ve, puis dans le XIVe, il y a eu la même volonté de rassemblement dans le XIIe entre la liste que mène Valérie Montandon et Benoît Pernin. Cette volonté les a amenés à souhaiter la fusion, mais trop tard. Les délais préfectoraux ne l'ont pas permis, d'où une tension sur le moment, mais les choses se sont apaisées et notre liste est bien déposée" assure-t-elle.

Enfin Nathalie Kosciusko-Morizet a détaillé un peu la manière dont elle entendait gérer la ville de Paris si elle venait à être élue. Le tout en adressant un dernier tacle à la majorité en place et à sa rivale socialiste: "Après mon élection, l'équipe des adjoints sera très resserrée et passera de 36 à 20. Actuellement, on distribue des postes comme on distribue des prébendes, en fonction des courants du PS et de leurs alliés, sans se soucier de l'intérêt des Parisiens. (…) Il faut en finir avec cette mise en coupe réglée de Paris. Paris appartient aux Parisiens, pas au PS !".