Ségolène Royal : François Hollande pourrait lui donner un ministère en cas de remaniement <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Ségolène Royal est prête à rejoindre le gouvernement
Ségolène Royal est prête à rejoindre le gouvernement
©Reuters

Come back

Selon Libération, le président de la République a acté cette décision mais ne saurait pas encore quel portefeuille lui allouer.

La présidente PS de la région Poitou-Charente avait affirmée ne pas vouloir être oubliée de la scène nationale au début de l'année et son souhait pourrait bientôt être exhaussé. Selon le journal Libération daté de ce vendredi, "Ségolène Royal va faire son entrée au sein du gouvernement". 

"C'est réglé depuis quelques temps", affirme un proche de la présidente de la région Poitou-Charente. "Il a tranché", admet lui un intime du chef de l'Etat. Libération affirme que Ségolène Royal pourrait prendre la tête d'un important pôle ministériel lors du prochain remaniement, voire du suivant, probablement en 2015. Les entourages de François Hollande et de l'ancienne candidate du PS sont du même avis : le chef de l'état aurait déjà "tranché" sur le principe, seule la date de nomination de Ségolène Royal serait encore floue. 

Un proche du président de la République affirme ainsi au quotidien que la séparation avec Valérie Trierweiler aurait donné le feu vert à l'entrée de Royal au gouvernement. "Dans l’esprit des gens, Ségolène n’est plus la compagne de François Hollande", affirme t-il. "Le quinquennat se joue dans les mois qui viennent, c'est maintenant qu'elle peut être utile", ajoute t-on dans l'entourage de l'ancienne patronne du PS. 

Ministrable, mais pour quel portefeuille ?

Selon un actuel ministre, l'ancienne numéro 1 du PS en 2007 bénéficierait d'une "image forte", susceptible de l'envoyer dans de nombreux ministères tels que l'"Education nationale, la Culture, la Jeunesse et les Sports". 

Plusieurs fois ministre, candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 et à la candidature socialiste pour celle de 2012, Ségolène Royal n'a jamais caché conserver des ambitions nationales. Elle avait ainsi laissé clairement entendre qu'elle serait candidate au perchoir de l'Assemblée nationale. Elle a cependant été battue par le socialiste dissident, Olivier Falorni, aux dernières législatives en Charente-maritime. Depuis, elle a multiplié les réceptions de ministres venus en Poitou-Charentes exposer des projets d'envergure nationale. Par ailleurs, le 26 février un sondage de l'IFOP révélait que les Français voyaient Ségolène Royal à la tête du ministère de l'Intérieur en cas de départ de Manuel Valls à Matignon. Avec 19% des suffrages, la présidente de la région Poitou-Charentes arrivait devant Claude Bartolone et François Rebsamen, ce dernier faisant pourtant figure de favori.

Lu sur Midi Libre

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !