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Zapping politique du jour : Manuel Valls, Mélenchon, Guaino... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce vendredi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Emmanuelle Cosse et les Verts dans un communiqué

"Plutôt que de vociférer contre cette justice forcément aux ordres et ces juges d'instruction qu'il souhaitait tant faire disparaître car justement indépendants, l'ancien président s'honorerait à se tenir véritablement à disposition de la justice pour éclaircir au plus vite les nombreuses affaires qui le concernent de près ou de loin"

La vidéo du jour : Michel Sapin, ministre du Travail, sur iTélé


L'essentiel de ce vendredi matin

Jean-Luc Mélenchon, leader du Front de gauche, sur RTL

La lettre de Sarkozy ?"C'est une lettre de guerre, de bataille politique. Je ne le crois pas crédible lorsqu'il compare la France avec la Stasi. Si quelqu'un est responsable, c'est lui. Il n'a rien à dire. Le fait qu'il soit écouté, ça le fait hurler alors que la NSA a écouté les Français durant des années". 

Les municipales ? "Les Français sont écœurés. Il y a une colère froide, une résignation. Je crois que cela n'est pas compris, notamment par les élites du Parti socialiste. Ils ne pensent pas aux autres car ils doivent s'occuper d'eux-mêmes. Il y a de la souffrance. C'est effroyable. (...) Si le FN gagne de nombreuses villes, ce sera une "ukrainisation" de la France. Il y a une incitation permanente à voter pour Marine Le Pen. Le CSA qui ne sert à rien, a découvert que le Front national a un temps anormalement élevé... Tout est fait pour favoriser le FN". 

"Je pense que le Front de gauche va être une certaine surprise lors de ce scrutin. Nous avons présenté beaucoup de listes de gauche donc on va faire des percées dans certaines villes. Il y aura une volonté à gauche de ne pas rester à la maison".

Candidat aux Européennes ? "Je ne suis pas sûr d'être candidat aux européennes, la vie politique du pays m'épuise"

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, sur Europe 1 

Lettre de Sarkozy ? "Il faut garder son sans froid et rappeler les principes qui régissent notre société c'est à dire l'indépendance de la justice. On attend d'un ancien chef de l’État des paroles d'unité.Or, là, ce sont des paroles de division, de confusion, des mots violents et outranciers, qui traduisent une absence de sérénité et de mesure. On ne peut pas mettre en cause les magistrats, ni les décisions du Conseil Constitutionnel".

"Il a le droit de se défendre en respectant les institutions. Je n'ai jamais versé dans l'anti-Sarkozysme mais les Français traversent des moments difficiles, il faut donc rappeler les principes républicains. Il faut chérir la République, la protéger. Et j'ai l'impression qu'en écrivant cela, il veut tout détruire. (...) On a l'impression que Nicolas Sarkozy, pris par une forme de rage, veut se protéger. De quoi ? Je ne sais pas. Il ne faut pas mettre en cause le travail de la police et de la justice. L'attaque de Nicolas Sarkozy contre la magistrature est anormale. On doit respecter cela".

"Je n'étais pas informé des écoutes concernant Nicolas Sarkozy. Car faire cela, c'est violer les principes que je défends. Le gouvernement respecte les lois. Nous respectons l''indépendance de la justice, j'insiste, je le redis".

Henri Guaino, député UMP, sur Europe 1

Lettre de Sarkozy ? "Ce n'est pas une erreur, c'est l'expression d'un homme dont l'honneur est traîné dans la boue. L'institution judiciaire se comporte avec lui de manière injuste, excessive. Il est attaqué tous les jours, par tous les moyens. Il intervient car en tant qu'ancien président, il sait mieux que personne, la fragilité de notre République. On va vers le totalitarisme. Tout le monde trouve normal le fonctionnement des institutions. S'il y avait des raisons gravissimes, on aurait le droit de mettre sur écoutes. Mais là, on utilise des moyens démesurés à tort. Il y a eu des enquêtes, on n'a rien trouvé. Il utilise des moyens contraires à la démocratie, à la République".

"Le ministre de l’Intérieur, le garde des Sceaux, le Premier ministre, le président de la République, trouvent qu’il n’y a rien d’anormal dans le fonctionnement de nos institutions ? On saisit n’importe quel prétexte pour mettre un personnage central de la vie politique sur écoute. Donc pour écouter pendant six mois toute l’opposition".

"La société est malade, elle est traversée par une multitude de crises. Nous assistons à des abus d'autorité. (...) Aujourd'hui, je défends la République. L'indépendance, ce n'est pas faire n'importe quoi. (...) Trouver n’importe quel prétexte, pour mettre n’importe qui, n’importe comment, sur écoute, c’est le contraire de la démocratie, le contraire de la République. C’est ce que dit Nicoas Sarkozy. Et il a raison".

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