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Ecoutes de Nicolas Sarkozy : la riposte de Thierry Herzog
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Contre-attaque

L'avocat de l'ancien président a envoyé un courrier au procureur de la République, François Molins, dans lequel il dément tout trafic d'influence.

Nouveau rebondissement dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy. Et celui-ci est de taille. En effet, ce mercredi soir, Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien président et lui-même mis en cause dans cette histoire, a contre-attaqué. Dans une lettre adressée au procureur de la République, que Le Point.fr a pu consulter, il dément s'être procuré illégalement le rapport de la Cour de cassation sur l'affaire Bettencourt. Concrètement, dans ce courrier, Me Thierry Herzog réfute s'être rendu coupable de trafic d'influence et explique avoir obtenu dans les règles ces informations issues de la Cour de cassation.

"Je suis en mesure de vous apporter la preuve que, dès le 27 janvier 2014 à 16 h 6, ce rapport m'avait été adressé, par courriel, par mon avocat au conseil, maître Patrice Spinosi" écrit-il à François Molins, le procureur de Paris. En clair, selon Thierry Herzog s'il était en possession d'un rapport de la Cour de Cassation, c'était de manière légitime. Dès lors, il estime : "Je n'ai donc bénéficié d'aucun avantage particulier en la matière". "En conséquence, la retranscription de ces écoutes" entre lui et Nicolas Sarkozy "est totalement illégale et irrégulière".

Selon l'avocat de Nicolas Sarkozy, "le même processus sera mis en œuvre le 30 janvier suivant, puisqu'à 9h25, Me Patrice Spinosi me transmettra l'avis de l'avocat général dont je rendrai compte, à 20h40, à mon client". Toujours selon Le Point.fr, dans cette lettre Thierry Herzog contre-attaque : "Ainsi, tant pour justifier la transcription de conversations couvertes par le secret professionnel que pour nuire à mon honneur et à ma réputation, à l'occasion de violations ciblées du secret de l'instruction, on met sciemment en avant des faits inexacts." En conséquence, Me Herzog demande à François Molins de "rendre publics (les) éléments désormais contenus à la procédure qui font litière de ces allégations mensongères".

Pour rappel, le procureur Molins avait ouvert en avril une information judiciaire sur les accusations de financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par la Libye de Kadhafi. Ce dossier étant depuis le 1er février de la compétence du nouveau parquet national financier (PNF), François Molins a immédiatement répondu à Me Herzog qu'il lui transmettait donc sa requête, selon une source judiciaire.

Voici la lettre de Thierry Herzog à François Molins :

lu sur Le Point.fr

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