Christiane Taubira : sa directrice de cabinet ne lui a pas divulgué certaines informations<!-- --> | Atlantico.fr
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Christiane Taubira n'aurait pas été mise au courant de l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy
Christiane Taubira n'aurait pas été mise au courant de l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy
©Reuters

Couac

Le cabinet de la ministre de la Justice aurait été informé de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy, sans toutefois le dire à Christiane Taubira.

i-Télé et le Nouvel Observateur ont révélé ce lundi une information selon laquelle la garde des Sceaux n'aurait pas été informée de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy avant son intervention sur le plateau du journal de 20h TF1, le 10 mars. Sa directrice de cabinet, semble-t-il au courant de l'affaire, n'aurait pas décidé de prévenir Christiane Taubira, ne jugeant pas nécessaire ou pertinent de faire remonter l'information. Christine Maugüé, la directrice de cabinet, aurait reçu la synthèse des écoutes le 26 février, sans pour autant les transmettre, affirmant qu'il s'agissait d' "un problème interne au cabinet " au  Nouvel Observateur  avant de refuser de continuer à commenter  "les affaires ". Étaient "également présents avec Christine Maugüé, ce soir-là, le directeur adjoint de cabinet François Pion, le conseiller pénal Philippe Astruc, le porte-parole Pierre Rancé, la conseillère en communication Virginie Sainte-Rose, et bien sûr le fidèle et très énigmatique conseiller spécial, Jean-François Boutet", signale le Nouvel Observateur dans ses révélations. 

D’après les informations d’i-Télé et du " Nouvel Observateur ", ce n’est que le 11 mars que Christiane Taubira aurait reçu le rapport en question au cours d’une réunion convoquée d’urgence après qu’elle ait reçu le "Canard enchaîné" titré "Taubira et Valls vraiment à l’écoute ", qui sortait le lendemain dans les kiosques. L’hebdomadaire satirique affirmait que la Garde des Sceaux a reçu "régulièrement un résumé du déroulé de l’enquête, comprenant une synthèse des écoutes téléphoniques". Christiane Taubira avait admis la semaine dernière s'être "trompée de dates" en affirmant, dans un premier temps, n'avoir appris que par la presse le placement sur écoutes de Nicolas Sarkozy. "Oui, j'admets que je me suis trompée de dates", avait-elle lâché lors d'une interview du journaliste Jean-Michel Apathie sur le plateau du Grand Journal de Canal +. 

Lu sur le Nouvel Observateur

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