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Marc Blondel : l'ancien secrétaire général de Force ouvrière est mort
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Décès

Il a été à la tête du syndicat de 1989 à 2004. Il avait 75 ans.

C'est une figure du syndicalisme qui nous a quitté. En effet, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière Marc Blondel est décédé a annoncé lundi son syndicat dans un communiqué. Celui qui a exercé durant quinze ans un pouvoir fortement personnalisé au sein de l'organisation est mort à l'âge de 75 ans. Force ouvrière a "la douleur d'annoncer la disparition de Marc Blondel, militant syndicaliste et ancien secrétaire général de la CGT-Force ouvrière de 1989 à 2004", a indiqué l'organisation. Né le 2 mai 1938 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Marc Blondel adhère à FO on en 1958.

« Qu'est-ce que le syndicalisme ? C'est le social. Ce n'est pas obligatoirement le socialisme, et encore moins le communisme », c'est ainsi que Marc Blondel définissait son combat, comme le rappelle Les Echos. Il devient dès 1960 secrétaire du syndicat des organismes sociaux de la région parisienne, puis permanent de l'union syndicale des employés de la région parisienne. En 1974, il accède au poste de secrétaire général de la fédération des employés et cadres avant de faire, six ans plus tard, son entrée au bureau confédéral. En 1989, à l'issue d'un congrès houleux, il l'emporte d'une courte majorité sur Claude Pitous (53,6 % des voix) à la tête de FO. Il sera ensuite réélu sans discontinuité jusqu'en 2004, date à laquelle Jean-Claude Mailly prendra sa succession.

« Pourquoi FO ? J'ai choisi ce syndicat parce que c'est un syndicat anticommuniste, c'est une question de liberté (...) Il n'était pas question que j'entre à la CFTC puisque j'étais issu d'une famille très laïque, voire de libres-penseurs. Restait donc soit la CGT, soit FO. Nous étions en période de guerre froide. La CGT était à l'époque tellement alignée sur le Parti communiste qu'y entrer aurait signifié renier mes origines socialistes. Même si je me sens proche des familles socialiste ou collectiviste, j'ai toujours gardé en moi une espèce de petit espace libertaire. Je ne veux pas que le dogme et l'idéologie écrasent l'individu » aimait-il, selon Les Echos, à donner comme explication pour justifier son adhésion à FO.

Marc Blondel est notamment connu pour son combat contre le plan de réformes de l'assurance-maladie voulu par Alain Juppé en 1995.

lu sur Les Echos.fr

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