Ukraine : échec des négociations entre la Russie et les Etats-Unis à propos de la Crimée<!-- --> | Atlantico.fr
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Serguei Lavrov (à gauche) et John Kerry (à droite) se sont longuement entretenus ce vendredi à Londres
Serguei Lavrov (à gauche) et John Kerry (à droite) se sont longuement entretenus ce vendredi à Londres
©REUTERS/Brendan Smialowski/pool

Ça se complique

A Londres, John Kerry s'est entretenu longuement avec son homologue russe Sergueï Lavrov et a réaffirmé que les Occidentaux ne reconnaîtront pas l'issue du référendum criméen.

"Le président (Barack Obama), la communauté européenne et comme tout le monde l'a dit, si le référendum a lieu, il y aura des sanctions, il y aura une réponse", a déclaré ce vendredi John Kerry lors d'une conférence de presse à Londres à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Le secrétaire d'Etat américain a répété que ce vote prévu ce dimanche était "illégitime". Pour être plus clair, les Etats-Unis et la Russie ont échoué à trouver une solution à la crise ukrainienne, alors même qu'a lieu ce dimanche un référendum pour le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie. C'était pourtant la "réunion de la dernière chance".

"Nous avons développé de nombreuses idées et nous étions prêts à les proposer (à la Russie) au nom de l'Ukraine, mais il est rapidement apparu" que M.Lavrov "n'était pas autorisé à discuter des propositions ayant des conséquences sur la Crimée avant que le référendum ne se tienne" dimanche, a indiqué une source au Département d'Etat. Le secrétaire d'Etat John Kerry a également insisté sur le fait que Vladimir Poutine attendait que le référendum soit passé pour prendre une décision sur l'Ukraine. Sergueï Lavrov "a dit clairement que le président Poutine n'est prêt à prendre de décisions concernant l'Ukraine qu'après le référendum de dimanche", a-t-il insisté lors de la conférence de presse.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait le constat de l'absence de "vision commune" de Washington et Moscou. Au même moment, à Moscou, Vladimir Poutine a estimé, lors d'un entretien avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, que le référendum organisé était "absolument conforme" au droit international et à la Charte des Nations Unies.

A Washington, le président Barack Obama a assuré espérer toujours une solution diplomatique, tout en prévenant Vladimir Poutine qu'il y aurait "des conséquences" pour la Russie si cette voie venait à échouer. Selon des sources européennes, l'Union européenne étudie aussi la possibilité de sanctions contre un nombre "limité" mais "politiquement significatif" d'une trentaine de personnalités jugées responsables de l'intervention russe en Ukraine. Il s'agirait de parlementaires, de membres des instances de sécurité et d'un haut responsable du ministère de la Défense. La tension est à son comble.

Lu sur France 24

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