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Ecoutes de Sarkozy : François Hollande n'est au courant que depuis le 4 mars, assure l'Elysée
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Pas très crédible tout ça...

Si cela est vrai, cela voudrait donc dire que ni Christiane Taubira ni Jean-Marc Ayrault, déjà informés, n'avaient jugé bon d'en parler eux-mêmes au président Hollande.

Selon l'Élysée, le chef de l'État ignorait tout de l'instruction judiciaire à l'encontre de Nicolas Sarkozy jusqu'au 4 mars. Soit le jour où la police a perquisitionné le bureau de l'avocat général Gilbert Azibert dans les locaux de la Cour de cassation. L'institution est suffisamment importante pour que l'information soit remontée au cabinet de François Hollande. Ce n'est qu'à ce moment-là, affirme l'Élysée, que le président de la République a été mis au courant des motifs de cette perquisition et du contexte plus général dans lequel elle intervenait. On l'aurait alors informé de la teneur de l'enquête : les écoutes de Nicolas Sarkozy et les soupçons de trafic d'influence qui pèsent sur l'ancien président dans le cadre du dossier Bettencourt traité au niveau de la Cour de cassation.

Si cela est vrai, cela voudrait donc dire que ni la ni la garde des Sceaux Christiane Taubira - officiellement informée le 26 février - ni le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lui aussi au courant, n'avaient jugé bon d'en parler, avant le 4 mars, au président Hollande. Ce qui semble très improbable (à moins qu’il y ait vraiment de gros gros problèmes de communication au sein du gouvernement). Mais que François Hollande ait pris connaissance de la mise sur écoute de son adversaire ne change pas grand chose : si les juges l’ont décidée, que peut-il faire ? 

Lu sur Le Point

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