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Révélations au Tribunal de grande instance de Paris : Patrick Buisson s'enregistrait tout seul à l'insu de son plein gré
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ça alors !

Gilles-William Goldnadel a expliqué ce lundi que "le dictaphone de son client s'allume automatiquement à la voix".

"Si j'ai bien compris, le dictaphone de mon client s'allume automatiquement à la voix. Si le dictaphone s'est ouvert malencontreusement, tout le raisonnement de monsieur Malka s'effondre". C'est avec cet argument de "poids" que Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Patrick Buisson a défendu son client ce lundi devant le tribunal de grande instance de Paris, qui examinait le référé de Nicolas Sarkozy pour obtenir le retrait des enregistrements mis en ligne par Atlantico et faire condamner l'ex-conseiller à des dommages et intérêts.

L'avocat de l'ex-conseiller du président a donc de nouveau changé de défense ce lundi. Après avoir expliqué que les enregistrements faits par Buisson n'existaient pas, puis affirmé qu'ils lui servaient pour l'écriture de mémoires, il a en effet indiqué que  le dictaphone de son client s'allumait automatiquement à la voix. Une défense vivement combattue par Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy qui s'est livré à une lourde charge contre le Patrick Buisson le traitant à plusieurs reprises de "menteur".

"Patrick Buisson se moque de la justice, méprise tous ceux qui ont été à ses côtés", "tous ceux qui comme Nicolas Sarkozy lui ont accordé leur confiance" a d'abord tancé l'avocat. S'il avait été l'avocat de l'ex-conseiller, a-t-il dit, Me Herzog lui aurait recommandé d'écrire une lettre dans laquelle il reconnaîtrait avoir "conscience d'avoir trahi", de s'être montré "déloyal". "Patrick Buisson est incapable de se comporter comme celui qui vient se repentir", il n'a fait qu'ajouter l'amoralité à l'immoralité, la perversité à la déloyauté", a-t-il continué. Se tournant vers Gilles-William Goldandel, Me Herzog lui a lancé : "Soyez mon intermédiaire pour le lui dire !"

De son côté, le tribunal de grande instance de Paris a repoussé son verdict à vendredi. Nicolas Sarkozy et Carla Bruni avaient demandé le retrait des enregistrements réalisés par Patrick Buisson et publiés par Atlantico.

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