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Boeing disparu : le coup de gueule du patron d'Interpol
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Passoire

L'organisation policière internationale explique que les passeports volés utilisés par deux passagers figuraient dans sa base de données, que personne n'a consultée.

Alors que les autorités estiment que la disparition du vol MH370 pourrait être due à une action terroriste, l'organisation policière internationale Interpol s'interroge : comment des passagers ont-ils pu embarquer avec des passeports volés ?

Dans un communiqué publié sur le site de l'organisation, son secrétaire général, Ronald Noble, assure que les deux passeports européens volés ont été enregistrés dans sa base de données respectivement en 2012 et 2013. Personne n'a semble-t-il pris la peine de la consulter...

"S'il est trop tôt pour spéculer sur un lien entre ces passeports volés et la disparition de l' avion, il est tout de même très préoccupant que des passagers puissent monter à bord d' un vol international au moyen d'un passeport volé figurant dans les bases de données d'Interpol", écrit Ronald Noble.

"Depuis des années, Interpol se demande pourquoi les [autorités des différents] pays attendent qu'une tragédie ne se produise pour mettre en place des mesures de sécurité adéquates aux frontières et aux portes d'embarquement", poursuit-il. Selon lui, "seule une poignée de pays dans le monde" s'assure que des possesseurs de passeports volés ne puissent pas embarquer sur des vols internationaux.

Cette base de données d'Interpol a été créée après les attentats du 11 septembre 2001. Mais selon l'organisation, plus d'un milliard de passagers ont pu prendre l'avion en 2013 sans que des vérifications de leur passeport soient menées sur la base de cette liste qui comprend 40 millions d'entrées. "Si la Malaysian Airlines et toutes les compagnies du monde étaient en mesure de confronter les passeports de leurs passagers potentiels avec la base de données, nous n'en serions pas à nous demander si les passeports volés ont été utilisés par des terroristes à bord du MH370", dénonce-t-il.

Lu sur Le Figaro

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