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Nicolas Sarkozy : le président aurait été placé sur écoute tout comme Brice Hortefeux et Claude Guéant
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Enquête

Selon Le Monde à l'origine de ces informations, "le point de départ de l'affaire remonte au 19 avril 2013, lorsqu'une information judiciaire pour 'corruption' est ouverte à Paris".

Nicolas Sarkozy n'en finit plus de faire l'actualité. L'ancien président se retrouve en effet cité dans de nombreuses "affaires". Ce vendredi Le Monde révèle que Nicolas Sarkozy a été placé sur écoutes téléphoniques. Le quotidien du soir juge même "l'affaire sans précédent".

En effet, toujours selon ce journal, l'ancien président de la République n'est pas le seul avoir été placé sur écoute : c'est le cas aussi de deux de ses anciens ministres de l'Intérieur, à savoir Brice Hortefeux et Claude Guéant. Le Monde va même plus loin et assure que "tous les ingrédients d'un scandale d'Etat sont réunis" car l'affaire est encore plus importante que cela. Aux mises sur écoute, il faut ajouter, toujours selon le quotidien, le fait que "Gilbert Azibert, l'un des plus hauts magistrats français, est suspecté d'avoir renseigné discrètement Nicolas Sarkozy sur l'affaire Bettencourt". Enfin, "la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, est accusée d'avoir été sous influence".

Comment en est-on arrivé là ? Selon Le Monde, "le point de départ de l'affaire remonte au 19 avril 2013, lorsqu'une information judiciaire pour 'corruption' est ouverte à Paris". Cette enquête est confiée aux magistrats Sereg Tournaire et René Grouman et a pour objectif de faire la lumière sur un éventuel soutien de la Lybie dans le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Dans le cadre de leurs investigations, Le Monde assure "discrètement, les magistrats prennent une décision forte : ils mettent l'ancien président sur écoute ainsi que deux de ses anciens ministres de l'Intérieur, Claude Guéant et Brice Hortefeux".

Au cours de leur enquête, "les juges finissent par découvrir que l'ex-chef de l'Etat dispose d'un second portable, enregistré sous un nom fictif". Ce téléphone aussi sera mis sur écoute. Ecoutes qui révèleront l'existence d'un portable acquis sous un nom d'emprunt par Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy. Or, selon Le Monde, dans le cadre de l'affaire Bettencourt, "les conversations téléphoniques entre M. Sarkozy et son avocat, Me Herzog, retranscrites par les enquêteurs, montrent que les deux hommes sont très bien renseignés sur la procédure en cours".

En effet, "Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, (…) a accès au service intranet de la haute juridiction et renseigne le camp sarkozyste sur l'évolution des tendances au sein de la Cour de cassation". C'est pourquoi, le 4 mars, comme l'a révélé L'Express, les policiers ont perquisitionné les domiciles de MM. Azibert et Herzog, mais aussi dans leurs bureaux, notamment celui du magistrat à la Cour de cassation. L'affaire ne fait que débuter…

Lu sur Le Monde

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