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Affaire Hollande-Gayet : l’actrice "n'ose plus sortir, elle est traquée comme un gibier", selon son avocat
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Plaidoiries

Si l’avocate de Closer a reconnu que le magazine people avait bien empiété sur la vie privée de Julie Gayet, elle a plaidé la nécessité journalistique.

Ce jeudi s’est déroulé le procès qui opposait Julie Gayet à Closer. L’actrice, qui était absente, réclame 50 000 euros de dommages et intérêts au magazine people pour "violation de sa vie privée". Un montant que Me Jean Ennochi, son avocat, a justifié  par "la grande souffrance" dans laquelle se trouve sa cliente. "Il y a eu un avant et un après dans la vie de Julie Gayet", a-t-il expliqué. "Elle n'ose plus sortir, car elle est traquée par les journalistes, les photographes, comme un gibier dans une partie de chasse à courre. La rue en bas de chez elle en est infestée." Pour Me Jean Ennochi, si François Hollande, lui, ne peut plus prétendre au respect de sa vie privé du fait de sa fonction, Julie Gayet, elle, le pouvait: "Pourquoi ne pas avoir juste dit que le président voyait quelqu'un en secret? Pourquoi avoir dévoilé l'identité de ma cliente?" "Pour que l'information soit crédible", a répliqué Me Delphine Pando, l'avocate de Closer.

Si cette dernière a reconnu que Closer avait bien empiété sur la vie privée de Julie Gayet, elle a plaidé la nécessité journalistique. Il s'agit "avant tout du président, et une telle information est d'utilité publique", a-t-elle expliqué. "La protection de la vie privée peut céder devant la nécessité de l'information", a-t-elle argumenté. L'avocate a voulu faire passer l'actrice au second plan, expliquant qu'une information de cette nature sur le président ne pouvait rester cachée. "Lui qui était l'auteur d'une anaphore célèbre en mai 2012 disant qu'il serait exemplaire! (...) Si Julie Gayet avait eu une relation avec un inconnu, nous n'en aurions pas parlé.", a-t-elle fait valoir. 

Le jugement de l'affaire sera rendu le 27 mars. Mais le magazine, même s'il est condamné à verser les 50 000 euros demandés par la comédienne, restera financièrement gagnant grâce aux nombreuses ventes engendrées par ses révélations sur la liaison entre Julie Gayet et le président de la République. 

Lu sur Le Figaro

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