La désignation de M. Estrosi est sans surprise, son rival Eric Ciotti, député LR des Alpes Maritimes, ayant jeté l'éponge jeudi face au maire sortant qu'il critiquait avec virulence depuis 2017.
Cette décision "permet au maire de Nice, s'il fait le choix d'être candidat, de compter sur le parti gaulliste pour mener une liste de large rassemblement à l'image de la majorité actuelle à laquelle nous sommes fières d'appartenir", ont affirmé dans un communiqué la députée Marine Brenier et la sénatrice Dominique Estrosi Sassone, qui préfèrent parler de "soutien" accordé "à l'unanimité" plutôt que d'"investiture".
"Notre famille politique lui laissera, le cas échéant, mener sa campagne librement tant sur le contenu de son projet que sur la composition de la liste, comme cela a toujours été le cas sous Jacques Chirac comme sous Nicolas Sarkozy", ont-elles ajouté.
Il y a deux ans, Christian Estrosi avait lancé "La France audacieuse", mouvement d'élus de droite favorables à Emmanuel Macron.
M. Copé, ancien président de l'UMP, briguera pour sa part un nouveau mandat à Meaux, ville dont il est maire depuis 1995.
A Cherbourg, LR a apporté son soutien à David Margueritte, conseiller municipal et vice-président du conseil régionalde Normandie, et à Stéphane Finance dans la ville de Pontault-Combault (Seine-et-Marne).
Enfin, à Melun, l'adjointe au maire, Ségolène Durand, a reçu le soutien de la CNI, "en binôme avec Denis Jullemier", le vice-président du conseil départemental, précise le communiqué.
"C'est Ségolène Durand qui formellement conduira la liste et Denis Jullemier sera second", la campagne se faisant "sous forme d'un ticket", explique-t-on chez LR.