Un des moyens pour améliorer la performance financière est de "réduire les coûts de l'emploi, et donc de baisser de 3.000 le nombre des effectifs dans les activités de Tata Steel à travers l'Europe", a indiqué la branche européenne du groupe dans un communiqué.
En septembre, Tata Steel, numéro un du secteur au Royaume-Uni, avait annoncé la fermeture d'une usine au Pays de Galles, Orb Electrical Steels, ce qui menace près de 400 emplois. Un autre site en Grande-Bretagne, Wolverhampton Engineering Steels, n'a pas non plus trouvé d'acquéreur, avec à la clé 26 autres emplois.
Mais il existe surtout des craintes au sujet de l'avenir de l'usine géante de Tata à Port Talbot, forte de 4.000 employés sur les 8.000 du groupe en Grande-Bretagne.
Tata Steel a dû renoncer au printemps à son projet d'union avec l'allemand ThyssenKrupp, auquel la Commission européenne a mis son veto par crainte d'une réduction de la concurrence dans le secteur de l'acier.
Le projet de rapprochement envisageait de créer le deuxième fabricant européen d'acier derrière ArcelorMittal, face à la montée en puissance des fabricants chinois
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