Hidalgo inquiète Macron, certains ministres l’horripilent; L’affaire Duhamel n’en finit pas de faire des dégâts collatéraux dans les réseaux du pouvoir, le décolonialisme des ravages à l’Université; La droite hors les murs se cherche un champion pour 2022
L’abandon salutaire du projet de Notre-Dame-des-Landes suscite des commentaires désobligeants chez les Bretons. Certains présentent la décision du gouvernement comme un déni de démocratie. Il faut pourtant rappeler que la Bretagne fait l’objet de nombreux investissements publics d’ores et déjà délirants. Ce n’est pas la victoire des zadistes qu’Emmanuel Macron a consacrée, mais la défaite de l’étatisme dépensier qu’il vient de consacrer.
L'augmentation du consumérisme inquiète particulièrement les Américains, qui craignent de voir le mode de consommation chinois concurrencer le leur. Mais derrière cette consommation monstre se cache un pays encore en construction.
Pour satisfaire ses besoins de plus en plus importants, l'espèce humaine produit un nombre gigantesque de constructions et de déchets. Un mode de vie qui n'est évidemment pas sans conséquence pour notre planète.
Une guerre se gagne d’abord dans les esprits. Mais au nom de quel héritage et pour quels idéaux les Européens seraient-ils encore prêts à se battre ? Cette question est la seule qui vaille. Dès 2002, avec une cruelle ironie, Philippe Muray invitait les djihadistes à « craindre le courroux de l’homme en bermuda ». Il annonçait la suite en ces termes : nous serons les plus forts car nous sommes les plus morts.
Souhaitons-nous lui donner raison ? Extrait de "Pour quoi serions-nous encore prêts à mourir ?" d'Alexandra Laignel-Lavastine, aux Editions du Cerf (2/2).
Et si l’obsession pour les selfies, les départs pour la Syrie ou les profanations de cimetières étaient les différentes facettes d’un même mal : le suicide de l’Europe par le triomphe du matérialisme ?
Et si l’obsession pour les selfies, les départs pour la Syrie ou les profanations de cimetières étaient les différentes facettes d’un même mal : le suicide de l’Europe par le triomphe du matérialisme ?
Pas une minute sur Internet sans tomber sur un selfie, pas une minute dans les journaux d'information sans entendre ou lire des récits de jeunes partis au djihad ou de cimetières juifs profanés. Le coupable de cette frénésie de perte de sens ? Le matérialisme exacerbé.
Et le nouveau roi d’Arabie saoudite offrit 32 milliards de dollars à son peuple… mais jusqu’où les Saoud pourront-ils acheter la paix sociale et sauver leur trône ?
Le nouveau monarque a ouvert les vannes de la dépense publique pour contenter une population dont la majorité ne vit que grâce à la manne étatique. Un système efficace à court terme, mais intenable sur le long terme.
Des matériaux à nos propres corps, en passant par la technologie, la culture, la politique, les relations humaines, tout s’allège autour de nous et en nous, constate, dans son nouveau livre, Gilles Lipovetsky. Dans la "civilisation du léger" qui est la nôtre, comment interpréter les drames des 7, 8 et 9 janvier ?
Après avoir regardé, épluché et analysé plusieurs études sur les rapports entre consommation et bonheur, deux psychologues américains ont trouvé des différences en fonction des biens acquis. Les achats d'expérience, comme des vacances ou un concert, apportent infiniment plus de bonheur que les biens matériels, comme les téléphones.
Sur les marchés de Noël, les commerçants sont devenus les organisateurs de nos célébrations de fin d'année, nous "montrant" comment il convient de faire la fête.
Malgré la mue opérée sous la présidence de Marine Le Pen, le philosophe Bernard Stiegler - qui vient de sortir un livre pour lutter contre le FN - estime que le parti reste un chantre de l'ultra-libéralisme. Premier épisode de notre série sur le Front national.
Alors que notre société est obsédée par le poids, de plus en plus d'aliments sucrés et riches en graisses font leur apparition sur le marché. Un business pour le moins juteux...