Et maintenant, une coulée verte... L'avenue Foch, victime programmée du delanoisme à la sauce Hidalgo <!-- --> | Atlantico.fr
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Bertrand Delanoë, maire de Paris.
Bertrand Delanoë, maire de Paris.
©Reuters

Manœuvre électoraliste

Le monument à Jean-Charles Alphand, avenue Foch, célèbre le père du renouveau des parcs, jardins, avenues et boulevards de la capitale. Son héritage est méthodiquement détruit par Hidalgo et Delanoë.

Serge  Federbusch

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président du Parti des Libertés, élu conseiller du 10 ème arrondissement de Paris en 2008 et fondateur de Delanopolis, premier site indépendant d'informations en ligne sur l'actualité politique parisienne.

Il est l'auteur du livre L'Enfumeur, (Ixelles Editions, 2013) et de Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, (Ixelles Editions, 2014).

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Jean-Marie Le Guen avait envoyé il y a quelques mois un ballon sonde que personne ou presque n'avait pris au sérieux : bâtir au milieu de l'avenue Foch une double rangée d'immeubles clientélistes sous prétexte de créer du logement social.

Cette fois, Hidalgo s'y met, en édulcorant à peine ce sacrilège contre une des plus belles avenues du monde : elle y ferait un bout de parc et ajouterait hôtel et commerces aux appartements pour ses affidés.

On sent bien le sel démagogique de la manœuvre électoraliste : attiser la haine des riches et des beaux quartiers (c'est la version Hidalgo de la taxe à 75 % de son copain Hollande), se créer des réserves de votants, segmenter et démembrer les espaces libres au bénéfice d'une opération de communication, comme sur la plupart des boulevards parisiens découpés en lanières sous prétexte de couloirs de bus. Bref, un horrible et horripilant condensé de delanoisme, un énième vandalisme de ces Pariscides, comme disait un ami qui se reconnaîtra.

Parisiens, faites attention ! Pour paraphraser une tirade célèbre : "Quand ils ont dit qu'ils allaient massacrer l'avenue de Wagram, je n'y ai pas cru. Quand ils ont dit qu'ils allaient massacrer le boulevard de l'Hôpital, je n'y ai pas cru. Quand ils ont dit qu'ils allaient massacrer les Halles, je n'y ai pas cru. Quand ils ont dit qu'ils allaient massacrer la place de la République, je n'y ai pas cru. Quand ils ont dit qu'ils allaient massacrer l'avenue Foch ... "

Cet article est aussi publié sur Delanopolis.fr

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