Municipales 2014 à Paris : du rififi à l'UDI<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Louis Borloo, leader de l'UDI.
Jean-Louis Borloo, leader de l'UDI.
©Reuters

Confidentiel

La campagne pour les prochaines élections municipales n'est pas de tout repos au sein du parti de Jean-Louis Borloo. En effet, l'un de ses chefs de file pour Paris, Aurélien Véron, a été suspendu ce mardi sans même attendre l'examen de la Commission Nationale d'Arbitrage et de Transparence.

"Au vu des éléments qui nous ont été transmis qui constituent des faits particulièrement graves, vous êtes suspendu à titre conservatoire de votre qualité d’adhérent de l’UDI et bien évidemment de toutes les fonctions que vous pourriez y exercer." C'est ainsi que, dans un courrier qu'Atlantico s'est procuré, l'UDI a notifié à Aurélien Véron, l'un de ses chefs de file à Paris, sa suspension sans même attendre l'examen de sa Commission Nationale d'Arbitrage et de Transparence.

Le jeune homme faisait campagne dans le 2e arrondissement en utilisant le logo de l'UDI sur ses documents alors que son parti n'a pas encore achevé ses négociations avec ses partenaires de la droite et du centre. En clair, l'UDI et l'UMP n'ont pas encore arrêté un choix sur la tête de liste dans le 2e. De surcroît, comme le souligne la lettre que les deux secrétaires généraux de son parti, Laurent Hénart et Jean-Christophe Lagarde, lui ont adressée, Aurélien Véron soutient une candidate dissidente, Valérie Sachs, conseillère de Paris sortante dans le XVIe... Le récalcitrant fondateur du Parti Libéral Démocrate (PLD) est attendu au siège de l'UDI dans les prochains jours pour prendre connaissance de son dossier d'exclusion et préparer sa défense... Ensemble, tout devient risible ?

Extrait de la lettre de l'UDI adressée à Aurélien Véron

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