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Michel-Edouard Leclerc, Pierre Kosciusko-Morizet, Xavier Fontanet... Best-of des interviews d'Atlantico Business
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Best-of

Michel Edouard Leclerc expose sa stratégie pour les 10 ans à venir, Agnès Verdier-Molinié de l'FRAP démonte la réforme des retraites du gouvernement ou encore Augustin Paluel-Marmont qui dévoile ses plans pour Michel et Augustin :best-of des interviews d'Atlantico Business

Michel-Edouard Leclerc : "Drives, pré-payé, pure-player… : Leclerc va devenir une enseigne-multi-canal"

Le président des centres Leclerc expose sa stratégie à 10 ans. "La vision à 10 ans, nous l'avons : notre enseigne, qui était essentiellement une enseigne d'hypermarchés, va devenir une enseigne multi-canal dans les 10 ans. Avec, d'une part, une offre de consommation courante sur les drives, le prépayé et le prêt-à-emporter. Et, d'autre part, des terminaux sur le net qui seront soit des pure players, soit des sites évènementiels, soit des sites qui referont du "tracking" pour nos hypers. Enfin, une offre plus attractive qui nécessite le déplacement en hypermarché, qui restera encore notre vitrine. On aura d'autres sites pure players, mais d'une manière générale, notre offre sur le net fera en sorte d'inviter le client à retirer le produit commandé pour qu'il puisse côtoyer nos autres offres. Mais à défaut, oui, il pourra le recevoir directement comme tout autre site e-commerce. Par exemple, cela fait un mois que nous avons lancé le site "optique.e-leclerc.com", qui est le premier étage d'une fusée où nous allons commercialiser des produits d'optique, de parapharmacie... A partir de ce site, vous pouvez soit chercher votre commande à la parapharmacie en allant faire vos courses, soit vous faire livrer. Les métiers changent, évoluent... Surtout, ne faisons pas comme les disquaires qui se sont arc-boutés à la vente de 33 tours !" Lire l’interview.

Augustin Paluel-Marmont : "En Chine, on nous considère comme un mix entre Hello Kitty et Amélie Poulain"

Le co-fondateur de Michel et Augustin, dévoile sa stratégie pour 2014. "Nous allons travailler sur plusieurs axes. Tout d’abord renforcer notre présence à Paris, en Ile-de-France et sur les 10 plus grandes villes de l’hexagone. Nous sommes également en train de créer une nouvelle catégorie dans notre gamme : le dessert frais à partager. Nous préparons une grosse refonte de notre politique merchandising, autour de ce que l’on appelle le « shop-in-shop ». Concrètement on va déployer des mini-comptoirs avec des produits frais et des produits secs dans une cinquantaine de points de vente d’ici l’été 2014. Enfin, le gros sujet sera l’export. On a récemment nommé des commerciaux en Suisse et en Belgique. On réfléchit aussi à envoyer quelqu’un en Suède et en Asie. Au Qatar, ça commence bien tout comme à Hong-Kong et Shangai. On nous considère comme un mix entre « Hello Kitty » et « Amélie Poulain » ! Il y a de la demande à l’étranger. En Chine par exemple, les produits agroalimentaires français à l’export c’est 1 milliard d’euros dans un marché qui a été multiplié par sept en dix ans. Notre volonté, c’est donner une véritable ambition mondiale à la marque. Il faut régater là où le vent souffle !" Lire l’interview.

Agnès Verdier-Molinié : "Augmenter les cotisations, ce n'est pas réformer"

La présidente de la fondation IFRAP, fustige la réforme des retraites du gouvernement. "On se dirige, sans réformer en profondeur, à revenir sur la question des retraites tous les deux ou trois ans. A la Fondation iFRAP, nous demandons une réforme systémique qui aboutirait à la création d’un système de retraite universel, le même pour tous. Augmenter les cotisations, ce n'est pas réformer. A la Fondation iFRAP, nous avons chiffré à 10,5 milliards les économies réalisables en 2020 en supprimant les catégories "actives", ce qui permet à certains agents comme les douaniers, pompiers, policiers… de partir en retraite à 54 ou 55 ans. Je pense qu’il faut également aligner les conditions de la pension de réversion du secteur public sur celles du privé. Là encore on gagnerait 500 millions d'euros. Mais aussi en désindexant, comme les complémentaires privées l'ont fait, une part des retraites des agents, là encore on récupère 6,7 milliards d'euros d’économies en 2020." Lire l’interview.


Pierre Kosciusko-Morizet : "Pour se développer en Europe, PriceMinister va changer de nom"

Le fondateur de PriceMinister, dévoile les prochains changements suite au rachat du site de e-commerce par le japonais Rakuten. "Le groupe est maintenant structuré avec trois régions : l'Asie, l'Europe et les Amériques. Sur l'Europe, le but est d'accélérer en acquisition et en croissance organique, nous avons trois axes de développement. D'une part, continuer à développer nos places de marchés en France, Angleterre, Allemagne, Autriche et Espagne. D'autre part, on souhaite en lancer de nouvelles dans les pays de l'est et, enfin, nous voulons développer de nouveaux business ou en racheter. On regarde déjà des choses qui sont dans l'écosystème de Rakuten et qui marchent fort au Japon, notamment dans le service financier. Nous sommes aussi en train de migrer vers la marque Rakuten. On a déjà renommé l'Allemagne et l'Espagne, l'Autriche était directement lancée sous le nom Rakuten et l'Angleterre est en cours. C'est finalement la France qui restera le plus longtemps sous PriceMinister, puisque la marque historique est plus forte. Mais d'ici un ou deux ans, PriceMinister changera de nom, on s'appellera aussi Rakuten." Lire l’interview.

Xavier Fontanet : "Pour redonner de l'énergie aux entreprises, iI n'y a qu'une seule solution : baisser les impôts"

L'ancien PDG d’Essilor décrypte la politique industrielle du gouvernement. "Le vrai sujet ce n'est pas vraiment de redonner de l'énergie à tel ou tel secteur industriel, il faut redonner de l'énergie à toutes les entreprises. Pour cela, iI n'y a qu'une seule façon de procéder : il faut baisser les impôts. Et pour baisser les impôts il faut baisser les coûts de la sphère publique. Il y a, par exemple, un gisement gigantesque dans les régions où l'on injecte actuellement près de 200 milliards d'euros, tout ça en plus, pour créer des doublons de compétence avec les départements et avec l’État. J’ai, au cours de ma carrière, rencontré des tas de patrons d'entreprises mondiales qui, regardant leurs comptes, me disait qu'il y avait moins d'argent en France que dans les autres pays. Pourquoi ? La réponse est simple : trop d'impôts, trop de réglementations, trop de complications. Avec du recul, on se rend compte que c'est paradoxale de beaucoup fiscaliser les entreprises et ensuite de leur dire "Allez-y, foncez !". Lire l’interview.

Pierre-Emmanuel Taittinger : "C’est plus compliqué de vendre des produits français à l’étranger"

Le président des Champagnes Taittinger, exprime les difficultés qu'il rencontre pour exporter. "C’est plus compliqué de vendre des produits français à l’étranger parce que la compétition est forte dans le monde entier. C’est, pour nous, 80% de notre production qui s’exporte dans 120 pays, à 80% en Europe et aux États-Unis. Mais pour en arriver-là, il a fallu se battre, voyager, dépenser de l’argent, et je dois dire que l’on n’est pas aidé du tout en ce moment par les différentes taxes qui nous tombent dessus. Tout ce que l’on va payer en impôt supplémentaire, c’est de l’argent que l’on ne mettra pas pour se développer davantage à l’export. On va devoir couper dans les budgets communication, marketing etc… C’est un vrai sujet d’inquiétude en France pour les chefs d’entreprises." Lire l’interview.

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