Envie de craquer pour une résidence secondaire : comment ne pas se tromper<!-- --> | Atlantico.fr
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Les candidats à l'achat ont intérêt à prendre leur temps ou à négocier en fonction de la localisation de leur future résidence secondaire.
Les candidats à l'achat ont  intérêt à prendre leur temps ou à négocier en fonction de la localisation de leur future résidence secondaire.
©Flickr

Bonne affaire

Le vent tourne. D'après le magazine Capital, les prix des résidences secondaires seraient en train de chuter sur les côtes françaises: le recul atteint aujourd'hui 10% en front de mer, et jusqu'à 20% pour les résidences situées dans l'arrière-pays.

Nicolas  Costes

Nicolas Costes

Nicolas Costes est économiste spécialiste du logement. 

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Le contexte économique actuel ne plaide pas pour une ruée vers l'acquisition d'une résidence secondaire. Certains propriétaires peuvent même être contraints de vendre la leur, d'autres pourront être incités à le faire pour bénéficier de l'abattement temporaire de 25% sur le montant de plus-value taxable annoncé par le gouvernement. Ce "choc d'offre", s'il a lieu, devrait contribuer à tirer les prix vers le bas.

Les candidats à l'achat ont donc intérêt à prendre leur temps ou à négocier car, selon la localisation, les prix pourraient bien poursuivre leur baisse entamée il y a quelques mois déjà, notamment dans certaines zones rurales.

Cela est moins vrai pour le littoral méditerranéen où l'Île-de-France notamment où des résidences secondaires mises en vente trouveront rapidement preneurs (à condition que le prix de vente ne soit pas surestimé...) compte tenu de la faiblesse de l'offre disponible et du dynamisme de la demande sur ces marchés. 

Rappelons que la distinction de statut entre "résidence principale" et "résidence secondaire" n'est que d'ordre fiscal : autrement dit, lorsqu'elle est vendue, une résidence secondaire peut devenir la résidence principale de l'acquéreur.

Reste que l'achat d'une résidence secondaire n'obéit pas aux mêmes exigences de rentabilité selon qu'elle est destinée à un usage personnel (maison de vacance par exemple) ou à la mise en location. Mais qu'elle que soit la finalité, il ne faut pas sous estimer le risque de moins-value lors de l'éventuelle revente (qui peut notamment être contrainte en cas d'accident de la vie). 

L'état du marché immobilier local doit donc être analysé pour ne pas risquer de surpayer sa résidence secondaire, même en cas de coup de cœur..

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