Rachida Dati soutenue par ses adversaires pour les primaires à Paris !<!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet devraient s'affronter lors de la primaire pour les municipales de 2014.
Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet devraient s'affronter lors de la primaire pour les municipales de 2014.
©Reuters

Confidentiel

Pour asseoir sa légitimité, NKM, la favorite de la droite, a besoin d'un combat médiatique et politique qui intéresse l'opinion...

Rachida Dati ne s’y attendait pas : tout Paris, tendance UMP, lui demande de se présenter aux primaires qui auront lieu en juin prochain pour désigner le candidat de la droite aux municipales en 2014. Les raisons de cette passion soudaine ? D’abord, les responsables de la fédération UMP qui doivent organiser cette consultation veulent qu’il y ait un minimum d’engouement autour de ce vote afin de justifier les 300 000 euros environ que coûtera cette élection. Ensuite, pour asseoir sa légitimité, la favorite de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet, a besoin d’un combat médiatique et politique qui intéresse l’opinion. Or, si elle devait se retrouver opposée à Pierre-Yves Bournazel, jeune élu du XVIIIe arrondissement, et Jean-François Legaret, maire du Ier, le risque serait grand de voir les électeurs de droite se désintéresser complément de cette joute.

Du coup, à l’UMP-Paris où l’on  se montre généralement très réservé vis-à-vis de l’ancienne ministre de la Justice, on fait le maximum pour l’aider. Jusqu’à accéder à sa demande de parrainages d’élus et de militants indispensables pour rendre possible sa candidature. Rachida Dati pousse l’avantage et tente de négocier sa participation aux primaires en échange d’un poste de premier adjoint au maire de paris en cas de victoire de NKM. « Si je n’y vais pas, l’UMP-Paris est ruinée, confie-t-elle en privé. Ils ont donc intérêt à être gentils avec moi ».

NDLR  : Rachida Dati tient à préciser qu'elle n'a, à aucun moment, sollicité la Fédération UMP de Paris, pour obtenir des parrainages. Par ailleurs, l'élue UMP explique que le "parrainage militant" n'existe pas en tant que tel. Il s'agit selon elle de parrainages de citoyens inscrits sur les listes électorales.

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