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Cher Jacques de Guillebon...
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Guerre des mots

Troisième round entre Sophie de Menthon et Jacques de Guillebon. Quand la première prend la défense des salaires mirobolants des grands patrons, le dernier s'insurge et appelle à la révolution. Sophie de Menthon a tenu à lui répondre.

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon est présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) et chef d’entreprise (SDME).

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La révolution ? Pourquoi pas…

Nous avons un spectacle « live » en ce moment sur un autre continent et je souhaite ardemment que les pays concernés atteignent rapidement notre niveau économique aussi insatisfaisant, soit-il.

Guillotiner les « grands patrons » ou les banquiers ? Décider que l’argent ne doit pas faire de « petits » ? Nous avons tous envie d’équité : que ce soit les méritants qui s’enrichissent, que notre industrie du luxe perdure (mais sans riches pour profiter des produits…), que l’argent soit bien redistribué, etc.

Qui n’a pas soif de bons sentiments ? Moi aussi, je rêve d’éthique ! La spéculation est haïssable, certes, et pourtant elle a conduit le monde à un niveau économique inégalé. Oui, les écarts sociaux dans certains pays se sont scandaleusement amplifiés mais il n’en demeure pas moins que le monde est plus riche qu’avant. Saint-Just a laissé des traces et nous confondons un peu équité et justice sociale.

La loi, pour enrayer les excès, n’aura de vertu et n’a d’intérêt économique que si elle est mondiale. Et quant « à réformer le système », commençons par notre exception française. La France actuelle c’est le village d’Astérix sans la potion magique de Panoramix mais peut-être, Cher Jacques de Guillebon, avez-vous la recette ?

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