En attendant le retour de Sarkozy, l'UMP a besoin d'un "Coillon" (à moins que ce ne soit d'un "couillon")<!-- --> | Atlantico.fr
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Les proches de Nicolas Sarkozy sont formels : le patron veut revenir.
Les proches de Nicolas Sarkozy sont formels : le patron veut revenir.
©Reuters

Editorial

Les proches de Nicolas Sarkozy sont formels : le patron veut revenir. Et pour préparer le terrain à l'ancien chef d'Etat sans l'inquiéter, il faudrait un président de l'UMP qui ne soit ni Copé, ni Fillon mais une sorte de mix des deux, un "Coillon" !

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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A quelques mois d’une nouvelle élection présidentielle à l’UMP, les grandes mécaniques se mettent en place. Les uns après les autres, "on" ou "off", les visiteurs du jour de Nicolas Sarkozy qui se succèdent dans son bureau "d’ex" confient leur conviction intime : le patron veut revenir.Et s’il le veut, nul ne pourra l’en empêcher, estiment-ils. Le prochain président de l’UMP ne devra donc pas être un obstacle à la revanche annoncée.

Or, Jean-François Copé comme François Fillon lorgnent très sérieusement en direction de 2017. Copé parce qu’il est un homme pressé et Fillon parce qu’il n’est plus si jeune. Il se trouve cependant que ces deux personnages possèdent quelques qualités pour diriger le parti jusqu’en 2015, année au cours de laquelle Nicolas Sarkozy pourrait revenir aux affaires et préparer sa candidature. Jean-François Copé a de l’énergie à revendre, une capacité d’entraînement qui n’est pas sans rappeler celle du "Sarko" de 2007. C’est un chef qui sait mettre les troupes en ordre de bataille. François Fillon, plus taiseux, moins clanique, n’est pas soutenu par une bande de fidèles prêts à mourir pour lui. Mais il est doté de convictions et d’une vision d’homme d’Etat. Accessoirement, il sait faire passer un souffle dans ses discours ciselés par sa plume, Igor Mitrofanoff, susceptible de faire bicher le militant.

En résumé, pour préparer le terrain à Nicolas Sarkozy sans l’inquiéter, il faudrait un président de l’UMP qui ne soit ni Copé, ni Fillon mais une sorte de mix des deux, un "Coillon" ! Y a-t-il un "Coillon" dans la génération politique lancée par Chirac et confirmée par Sarkozy ? Luc Chatel et Laurent Wauquiez se verraient bien dans le rôle. Le "Coillon" peut-il être une "Coillonne" ? Ca aurait le mérite d’ouvrir les pistes Pécresse et NKM…

En vérité, je crois qu’il n’y a personne d’assez "coillon" à droite pour chauffer la place sans penser à moment donné à son propre destin. Un couillon peut-être…

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