Arnaud Montebourg sur France 2 : 2,2 millions de téléspectateurs seulement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Arnaud Montebourg a encore chargé Mittal
Arnaud Montebourg a encore chargé Mittal
©Reuters

Pas top

Le ministre du Redressement productif a peu passionné les Français. Il fait un moins bon score que Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls.

Petite claque pour l'ex-député de Saône-et-Loire. Invité jeudi soir de l'émission Des Paroles et des actes sur France 2 : 10 % de part d'audience et 2,2 millions de téléspectateurs. Arnaud Montebourg est décramponné par ses deux prédécesseurs, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (12,8 % et 3 millions de personnes, le 27 septembre) et Manuel Valls (12,1 % et 2,9 millions de téléspectateurs, le 6 décembre). Arnaud Montebourg se situe dans les mêmes eaux que le faux duel "Fillon-Copé" du 25 octobre qui avait réuni 2,3 millions de téléspectateurs, soit 9,9 % de part d'audience.

Le ministre est revenu sur plusieurs thèmes d'actualité. Extraits :

Sur son attitude :

"C'est sans doute une erreur de fabrication", a ainsi estimé le ministre du Redressement productif. "J'essaie d'être sincère comme tous, de dire ce que j'ai sur le coeur. Je parle avec passion donc forcément avec excès. Cela arrive donc il faut le reconnaître".

Sur Renault :

"Il n'est pas possible qu'il y ait fermeture de sites", a-t-il dit sur Renault, dont l'Etat français détient 15% du capital. Selon lui, le constructeur, dans le plan automobile présenté en juillet par le gouvernement, "a pris l'engagement de ne fermer aucun site, donc il n'est pas possible qu'il y ait de fermeture de site, il n'est pas possible qu'il y ait le moindre chantage à la fermeture de site". "Il n'y a pas de licenciements à Renault parce que nous l'avons exigé", a-t-il ajouté

Dans ce contexte, Arnaud Montebourg a estimé qu'il ne serait "pas absurde" de demander au président de Renault, Carlos Ghosn, de "faire un effort sur ses propres émoluments puisque des demandes sont formulées à l'égard des autres salariés".

Sur Peugeot et les chefs d'entreprise :

Sévère avec Carlos Ghosn, Arnaud Montebourg l'a en revanche été beaucoup moins avec Philippe Varin, le patron de PSA à qui il a présenté des excuses à demi-mots après ses critiques l'été dernier contre la stratégie du constructeur automobile. "Si vous voulez me faire dire qu'on aurait pu s'y prendre autrement, je pense que je peux vous le dire", a dit le ministre lors de l'émission . Et d'ajouter: "j'ai beaucoup d'estime pour monsieur Varin qui est un homme très droit. D'ailleurs, ce n'est pas facile pour lui".

L'émission fut également le théâtre de deux duels classiques face à Alain Minc, défenseur des bienfaits de la mondialisation, et Laurent Wauquiez, très sceptique quant aux résultats concrets des initiatives du ministre. Arnaud Montebourg a redit qu'il pensait que l'Europe était trop "naïve" et qu'elle devait, à l'instar de ses concurrents, élever elle aussi des barrières douanières pour protéger les fleurons de son industrie.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !