Une lumière blanche et dorée, le sentiment de renaitre : ce monde incroyable et pourtant très réel de l'expérience de mort imminente<!-- --> | Atlantico.fr
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"Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue (...) Une ouverture (...) je regardais à travers elle."
"Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue (...) Une ouverture (...) je regardais à travers elle."
©Reuters

Bonnes feuilles

Le Docteur Eben Alexander raconte comment, plongé dans un coma profond, il a vu de la lumière... Extrait de "La preuve du paradis, voyage d'un neurochirurgien dans l'après-vie" (2/2).

 Eben  Alexander

Eben Alexander

Le Dr Eben Alexander est un neurochirurgien universitaire depuis 25 ans, dont 15 ans passés à l'Hopital des femmes et à l'Hopital des enfants de Brigham, ainsi qu'à l'Ecole de Médecine d'Harvard, dans la région de Boston (Massachusetts).

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Quelque chose était apparu dans l’obscurité. Tournant lentement, cela irradiait de fins filaments d’une lumière blanche et dorée, et peu à peu l’obscurité autour de moi a commencé à se fendre et se disperser. Alors, j’ai entendu un autre son : un son vivant,
comme la pièce de musique la plus riche, la plus complexe, la plus belle qu’on ait jamais entendue. Gagnant en intensité alors que la pure lumière blanche descendait, il s’est surimposé au battement mécanique et monotone qui, depuis des éons semblait-il, avait été mon unique compagnie jusqu’alors.


La lumière s’est approchée encore et encore, tournoyant sur elle-même et générant ces filaments de pure lumière blanche, dont je voyais à présent qu’ils étaient teintés, ici et là, de pointes d’or. Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue. J’ai concentré toute mon attention, essayant de comprendre de quoi il s’agissait. Une ouverture. Je n’étais plus du tout en train de regarder la lumière qui tournoyait doucement, je regardais à travers elle.

Au moment même où j’ai compris cela, j’ai commencé à m’élever. Rapidement. J’ai entendu un souffle et en un flash je suis passé par cette ouverture et je me suis retrouvé dans un monde entièrement nouveau. Le monde le plus étrange et le plus beau que je n’avais jamais vu.

Brillant, vibrant, extatique, stupéfiant… Je pourrais aligner les adjectifs les uns après les autres pour décrire ce à quoi ce monde ressemblait et ce qu’on y éprouvait, mais aucun n’y parviendrait. J’avais l’impression que je venais de naître. Je n’étais pas re-né ou né de nouveau. Seulement… né. Au-dessous de moi se trouvait un paysage de campagne. C’était vert, luxuriant et terrestre. C’était la terre… mais en même temps ce n’était pas elle.

Comme lorsque vos parents vous ramènent à un endroit où vous avez vécu plusieurs années quand vous étiez enfant. Vous ne reconnaissez pas l’endroit. Ou, en tout cas, vous pensez ne pas le reconnaître. Mais en regardant autour de vous, quelque chose vous attire et vous comprenez qu’une part de vous-mêmes – une part très profonde – se souvient en effet de cet endroit et se réjouit de s’y retrouver.

Je volais, je passais au-dessus des arbres et des champs, des ruisseaux et des chutes d’eau, et ici et là, des groupes de personnes. Il y avait aussi des enfants qui riaient et jouaient. Ces gens chantaient et dansaient en cercles, et parfois je voyais un chien qui courait et sautait parmi eux, tout aussi joyeux. Ils portaient des vêtements simples mais magnifiques, et il me semblait que les couleurs de ces vêtements contenaient le même type de chaleur vivante que les arbres et les fleurs qui prospéraient et s’épanouissaient dans la campagne autour d’eux.

Un monde de rêve incroyable et merveilleux… Sauf que ce n’était pas un rêve. Bien que je ne savais pas où j’étais ni même ce que j’étais, j’étais absolument sûr d’une chose : cet endroit dans lequel je me trouvais tout à coup était totalement réel. Le mot réel exprime quelque chose d’abstrait et il est désespérément impropre à transmettre ce que j’essaie de décrire. Imaginez que vous êtes un enfant qui se rend au cinéma un jour d’été. Le film était peut-être bon et vous avez apprécié de rester assis à le regarder. Mais une fois terminé, vous quittez le cinéma pour retrouver la chaleur profonde, vibrante, accueillante de l’après-midi d’été. Et alors que l’air et les rayons du soleil vous caressent, vous vous demandez bien pourquoi vous avez gâché cette superbe journée dans un cinéma obscur.

Multipliez ce sentiment par mille et vous serez toujours bien loin de ce que je ressentais là où j’étais. Je ne sais pas combien de temps exactement j’ai passé à voler. (Le temps dans cet endroit était différent du temps linéaire que nous connaissons sur terre et il est aussi désespérément difficile à décrire que tous les autres aspects.) Mais à un certain stade, j’ai compris que je n’étais pas seul là-haut.

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Extrait de "La preuve du paradis, voyage d'un neurochirurgien dans l'après-vie, chez Guy Trédaniel éditeur.

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