Scandale Act Up : il faut priver de subventions publiques les associations qui s’en prennent à la liberté d’expression ou de réunion d’autrui !<!-- --> | Atlantico.fr
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L’argent public contribue à financer des actions militantes ayant pour objet d’empêcher des gens de s’exprimer
L’argent public contribue à financer des actions militantes ayant pour objet d’empêcher des gens de s’exprimer
©Reuters

Happening

L'association a réussi hier, en manifestant devant le Grand Palais et en répandant des litres de fausse hémoglobine, à dissuader Georgina Dufoix, ancienne ministre socialiste, de participer à une conférence de presse convoquée par les organisateurs de la manifestation contre le mariage homosexuel.

Serge  Federbusch

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président du Parti des Libertés, élu conseiller du 10 ème arrondissement de Paris en 2008 et fondateur de Delanopolis, premier site indépendant d'informations en ligne sur l'actualité politique parisienne.

Il est l'auteur du livre L'Enfumeur, (Ixelles Editions, 2013) et de Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, (Ixelles Editions, 2014).

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Dans une indifférence quasi-générale, Act Up, association censée lutter contre la propagation du sida et venir en aide à ses victimes, a réussi hier, en vociférant devant le Grand palais et en répandant des litres de fausse hémoglobine, à dissuader Georgina Dufoix, ancienne ministre socialiste, de participer à une conférence de presse convoquée par les organisateurs de la "manifestation pour tous". Ne craignant aucun amalgame, ces tolérants citoyens expliquent tout bonnement que le refus du mariage homosexuel équivaut à une mise en danger de la vie d’autrui : "(Georgina Dufoix) se rend coupable, le mot est juste, de contaminations VIH, de prises de risques et de suicides chez les LGBT, particulièrement parmi les plus jeunes. Après avoir provoqué la contamination de milliers d'hémophiles, l'ancienne ministre socialiste entend aujourd'hui participer à celle de milliers de pédés." Voilà ce qu’on pouvait lire sur ses tracts, récupérés par le Figaro

Ce raccourci politico-sanitaire confine au délire mais, passons, nous avons manifestement affaire à une poignée d’individus perdus qui ne savent plus comment se faire remarquer. Ce qui est plus gênant, c’est que cette atteinte à la liberté d’expression est le fait d’une association qui vit sous la perfusion de subventions de l’Etat et des collectivités locales.

En 2010, dernière année pour laquelle son compte d’exploitation est accessible sur Internet, Act Up avoue 218 750 euros d’aides de l’Etat et 15 000 des mairies. Ces chiffres sont à rapprocher des dons et cotisations de ses membres et sympathisants : 74 438 euros, sans qu’on sache d’ailleurs ce qui relève précisément des versements des adhérents. http://www.actupparis.org/spip.php?article4591 Les bonnes grâces des collectivités gérées par les socialistes n’en sont pas restées là puisqu’en 2011 la seule mairie de Paris a voté 50 000 euros de subvention de fonctionnement à Act Up et, en 2012, 35 000 euros supplémentaires.

Ainsi, l’argent public contribue à financer des actions militantes ayant pour objet d’empêcher des gens de s’exprimer lors d’une conférence de presse en plein Paris, en l’an de disgrâce 2013. La paranoïa de quelques extrémistes, érigée en méthode de communication, trouve dans la poche des contribuables de quoi s’alimenter.

Il est grand temps de fermer le robinet des subventions aux ennemis de la liberté d’expression.

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