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CFCM contre Jean-François Copé : Abdallah Zekri maintient la plainte
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Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l'enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.

L'histoire est loin d'être terminée et voilà un nouveau rebondissement. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a finalement décidé de maintenir sa plainte contre Jean-François Copé dans l'affaire du "pain au chocolat". "Je maintiens la plainte contre M. Copé tant qu'il n'aura pas formulé publiquement les regrets qu'il a exprimés lors de la rencontre que nous avons eue mardi au siège du CFCM", a précisé Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie, instance du CFCM.

Selon lui, "un communiqué commun devait être signé mardi à l'issue de la rencontre, mais M. Copé a refusé de reconnaître qu'il avait exprimé des regrets. La plainte n'a donc pas été retirée". Jean-François Copé, alors candidat à la présidence de l'UMP, avait évoqué lors d'un meeting en octobre le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Ces propos ont été jugés diffamatoires et "islamophobes" par le CFCM, qui avait maintenu une première fois sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé à Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l'UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre. Mardi soir, après avoir reçu le maire de Meaux à sa demande, le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, avait déclaré "avoir été sensible aux regrets exprimés" par le candidat à la présidence de l'UMP et estimé qu'il était temps de "sortir par le haut" de cette affaire.

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