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Fin du monde le 21 décembre 2012, J-16 : et vous Périco Légasse, vous feriez quoi de vos derniers jours ?
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J-16

Le calendrier maya prévoit la fin du monde le 21 décembre 2012. A cette occasion, Atlantico a demandé à des personnalités ce qu'ils feraient durant leurs derniers jours sur Terre.

Périco Légasse

Périco Légasse

Périco Légasse est journaliste et critique gastronomique. Il est aujourd'hui rédacteur en chef de la rubrique "art de vivre" à l'hebdomadaire Marianne.

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Atlantico : Si l’on en croit le calendrier maya, le 21 décembre prochain adviendra la fin du monde. Qu’allez-vous faire jusque-là ? Que ferez-vous le jour de la date fatidique ?

Périco Légasse : J’organiserai bien sur un grand festin avec ma famille et mon entourage proche qui déboucherait sur une fin collective apaisée. Je pense que ce serait là la meilleure façon de dire adieu à l’histoire de l’humanité ainsi qu’à notre chère planète. Le lieu idéal serait une belle villa en bord de mer, sur une île bretonne par exemple, avec une vue digne de ce nom pour accompagner les derniers instants.

Je pense que pour l’occasion il faudrait éviter toute forme de repas sophistiqué sur le plan culinaire. A la place je composerai un menu uniquement faits de produits frais triés sur le volet pour rendre hommage à la terre : de bonnes huîtres, un caviar de choix, et surtout les plus grands champagnes, histoire d’être dans un état d’ébriété respectable lorsque le moment fatidique arrivera. Le tout sera cependant raffiné et de bonne tenue (autant que possible) le but étant de se comporter avec un minimum de dignité dans les dernières heures.

Après tout ces mets de choix viendra le dessert, qui sera composé d’une petite tasse de curare à la place du café, ce poison étant indolore et assurant une fin rapide. Tout le monde serait d’avance consentant bien sûr, puisqu’un mélodrame de dernière minute viendrait tout gâcher.  

Je préfère en effet m’imposer ma fin plutôt que de la subir dans des conditions que j’ignore et qui pourraient être douloureuse. J’ai du mal avec l’approche passive qui voudrait qu’on aille se recueillir dans un monastère en attendant la fin, il faut avouer qu’on peut trouver plus amusant.

Si du reste on peut se faire un dernier petit plaisir avant de partir, on s’organisera un compartiment à part…

J’aimerai juste m’assurer à l’avance que ce sera bien la fin du monde, c’est déjà bien assez idiot de mourir sans que l’on ait à mourir pour rien.  

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