Marseille : tu l'aimes ou tu la quittes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Finance
Marseille : tu l'aimes ou tu la quittes
©

Bonne mère !

"Cher Hugues Serraf, néo-marseillais est une position d'avenir, je veux y croire !". L'éditorial d'Hugues Serraf du 9 mars a suscité de nombreuses réactions, dont celle d'un entrepreneur descendu de la capitale pour vivre et travailler depuis peu à Marseille.

Cyril Delattre

Cyril Delattre

Cyril Delattre est consultant et chef d'entreprises parmi lesquelles La Compagnie Management des Publics (à Marseille), Comme sur un fil (management des situations délicates) et Le LaboComm (laboratoire de recherche en communication).

 

Voir la bio »

Cher Hugues Serraf, néo-marseillais est une position d'avenir, je veux y croire !

Installé et entrepreneur à Marseille depuis un an, je n'en suis “qu'au" stade de l'acquisition de connaissances pour pouvoir, un jour, peut-être, comprendre… J'observe, j'écoute, je rencontre, je lis, je vis, je travaille, je sens Marseille. Votre papier, comme celui des Echos et d'autres permettent de gagner du temps dans le constat. Celui-ci n'est pas très reluisant ! C'est la simple réalité. Dans son ultime et abominable banalité, “ordinarité“. Marseille est un système en crise, vous l'avez décrit. A cause de ses élites, oui, mais on a les élites politiques que l'on mérite…

Dans toutes les crises, il y a des dangers ET des opportunités. Alors je cherche les capacités de rebonds de Marseille.
Dans nos métiers, nous sommes très attentifs aux signaux, qu'ils soient forts ou faibles.

Il suffira d'un signe

Je pense que tout repartira du peuple de Marseille, comme cela a toujours été le cas dans les grandes crises. Les signes de réveil sont là, que ce soit ceux de jeunes entrepreneurs venant d'ici ou d'ailleurs. Et pas que dans le net ou la pub. Que ce soit ceux émis par une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques (j'en connais un issu de Marseille Nord qui promet !).
Que ce soit avec toutes ces initiatives associatives, notamment menées par des femmes, qui ne font pas de bruit mais qui sont remarquables.

Tous ces signaux ne seront efficaces pour le rayonnement de Marseille que s'ils servent une vision.
Et c'est là la plus grande faiblesse actuelle. La ville est recroquevillée sur elle-même, sans ouverture sur le monde. C'est paradoxal pour une ville comme Marseille, tournée naturellement vers le large…

Au bout du tunnel

Je crois dans la force du regard global des éléments de la nature. Telles qu'elles sont. Marseille, c'est la lumière et sa position géographique. Deux atouts extraordinaires de conquête. La lumière parce qu'elle favorise deux atouts essentiels pour l'avenir : la créativité et la bonne humeur. On a tellement besoin d'innovation, de changements de paradigmes, de nouvelles idées, de déstructuration de la pensée générale…
Comme on a tellement besoin de retrouver un moral de fer (sans jeu de mots !) pour quitter la sinistrose et la fatalité ambiantes !

Je suis venu pour ça. Marseille est la meilleure base pour les innovateurs et pour ceux qui veulent conquérir le monde, notamment celui de la méditerranée comme celui de l'Afrique, des terres d'avenirs…Marseille peut être un exemple pour la France. D'ici peuvent partir de réelles initiatives, just do it !

J'entends que ce discours peut laisser indifférent. Mais l'indifférence ne mène-t-elle pas à l'inaction et donc à l'acceptation de la situation actuelle ?
Pour paraphraser Kennedy, la solution est “ne vous demandez pas ce que Marseille peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour Marseille !“ Marseille a une très grande force indiscutable : elle ne laisse jamais indifférent…

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !