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Les dix surprises de l'Euro 2012
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Rarement dans l'histoire du football, une compétition aura été aussi surprenante que cet Euro 2012, qui a réservé d'incroyables surprises. En voici un florilège...

Arnaud  Matteoli

Arnaud Matteoli

Arnaud Matteoli est un journaliste sportif spécialisé dans le football.

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C’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens. Au départ, la première étoile Cristiano Ronaldo ne brillait pas, Dzagoev interprétait un superbe Bolchoï, Robben et Van Persie se perdaient dans leur solo, l’Allemagne de Joachim Löw imposait le tempo et l’Italie se calait sur son maestro. Deux semaines plus tard, la donne sportive se bouleverse. Un concerto de « Super Mario » Balotelli, des sauts de San Iker Casillas, les courses chaloupées d’un Cristiano ressuscité relancent l’intérêt du championnat d’Europe.

La pépite Jordi Alba, révélation espagnole de l'Euro 2012. Buteur en finale. A seulement 23 ans, le joueur de Valence (doublure de Jérémy Mathieu) s'impose comme un titulaire indiscutable. Il occupe le couloir gauche de la Roja. Sa parfaite entente avec Andres Iniesta transforme le jeu des Espagnols. Une bonne nouvelle pour son futur club, le FC Barcelone…

The Artist Andrea Pirlo est un meneur de jeu en retrait. Positionné devant la défense. Ce faux lent donne l’impression de trottiner pendant 90 minutes sans jamais forcer. Le patron de la Squadra Azzura, émerveille l’entrejeu, gestes techniques à l’appui. Véritable chef d’orchestre de cet Euro 2012, il distribue la partition transalpine avec le tempo du maestro. Un jeu sans fausses notes. Métronome, « brillantissimo » sur sa panenka.

L’orchestre irlandais. Ils n'ont pas eu le bonheur de voir leur équipe remporter l’Euro 2012. En revanche, ils peuvent se consoler avec un prix spécial décerné par l’UEFA : meilleur public de la compétition. Un moment fort, lors de la large défaite face à l'Espagne: près de 32 000 supporters entonnent The Fields of Athenry en l'honneur de leur équipe.

Le duo Xavi /Iniesta se trouve les yeux fermés. Xavi n’est pas un numéro 10 à la française. Il évolue dans un rôle de piston cher au football ibérique moderne. Contrôle, passe, mouvement, contrôle, passe, mouvement… Il use l’adversaire à coups d’innombrables coups de génie qui arrivent toujours à destination. Son fidèle lieutenant n’est autre qu’Andres Iniesta. Le couple de cet euro.

Le magicien Zlatan Ibrahimovitch expédie dans le petit filet de Lloris une somptueuse volée acrobatique du droit. Le Suédois s’envole dans les airs à l'horizontale. Avec ce geste venu d'ailleurs, il marque le plus beau but de l’euro. Une pensée tout de même pour le but de l’anglais Wellbeck.

La muraille Sergio Ramos ne laisse rien passer. Un seul but encaissé lors de cet Euro. En raison de la blessure de Puyol, il passe de la droite à l'axe. Le joueur du Real Madrid se montre impérial. A 25 ans, l'ancien Sévillan, bien trop rugueux, semble avoir franchi un palier.

Le prénom « Mario » : Avec Mario Gomez, Mario Balotelli et Mario Mandzukic, l’Euro 2012 s’est fait un prénom. Les trois hommes ont d'ailleurs la particularité de partager également le même taux de réussite face au but.

L’étoile Cristiano Ronaldo, aérien, efficace, spectaculaire avec la sélection. Le Portugais emporte tout sur son passage : 3 buts en 2 matchs décisifs, 4 poteaux. Cristiano Ronaldo se hisse enfin au niveau tant espéré. Le Madrilène réalise la compétition qu’on peut attendre d’un grand joueur, tout simplement hors normes.

La révélation Luka Modric, véritable dépositaire du jeu croate, malgré une élimination au premier tour. Le génie de Tottenham régale les passionnés de football. Pour son dernier match face à l'Espagne, le génialissime meneur pousse la Roja dans ses derniers retranchements.

Pour finir, la classe d’Iker Casillas, à 31 ans, le gardien et capitaine de l'Espagne est véritablement le meilleur à son poste. Décisif face au Portugal lors de la séance des tirs aux buts, le portier signe en finale sa centième victoire sous le maillot de la Roja. Tout simplement un des plus grands gardiens de l'histoire du football.

Chapeau aux artistes pour cette magnifique compétition. Messieurs, je vous donne rendez vous dans quatre ans en France. L’Euro 2012 est mort, vive l’Euro 2016…

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