Vol sur les eaux en Nouvelle-Zélande, safari loin des touristes en Tanzanie, séjour sur l'île magique de David Copperfield... Attachez vos ceintures !<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
C’est dans ce paradis, situé dans les eaux cristallines du Sud des Bahamas, à 85 kilomètres au sud-est de Nassau que se situe Musha Cay.
C’est dans ce paradis, situé dans les eaux cristallines du Sud des Bahamas, à 85 kilomètres au sud-est de Nassau que se situe Musha Cay.
©DR

Grand Large

Découvrez Musha Cay, une île privée magique des Bahamas, une savane préservée en Tanzanie et le jetboating aux antipodes.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

Voir la bio »

Jetboating day en Nouvelle-Zélande

Marre des séjours classiques et des expériences banales ? C’est parti pour une aventure au bout du monde. La Nouvelle-Zélande… A lui seul ce nom évoque un tas de choses. C’est le pays du bout du monde, des Maoris, du kiwi, du rugby et du célèbre haka des all-blacks… et aussi du lieu ayant le plus long nom au monde : le Taumatawhakatangihangakoauauotamateapokaiwhenuakitanatahu, une colline dans la région de Hawke’s Bay. Et pour découvrir ce «pays du long nuage blanc», pourquoi ne pas s’offrir une journée unique en son genre sur les flots néo-zélandais ?

Cela se passe sur un jetboat, une sorte de bateau volant sur l’eau, dans les environs de Queenstown. Manière novatrice et originale d’explorer ce pays du bout du monde, le jetboat a été créé en 1952 par Sir William Hamilton. Il devait à l’origine être utilisé pour éviter les problèmes de propulseurs heurtant les rochers dans les cours d’eau peu profonds de Nouvelle-Zélande. Et désormais, il permet aux touristes d’explorer les régions les plus reculées. Pour se déplacer, ces engins aux allures futuristes utilisent une unité de propulsion par jet d’eau, similaire à ceux présents sur les jet-skis. Rapides et très manœuvrables, ils mesurent jusqu’à 5 mètres de long pour un poids de 2 000 kilos et une capacité pouvant atteindre jusqu’à 13 passagers.

Concernant l’excursion en elle-même, c’est du sur-mesure. Chacun peut ajuster la vitesse et le côté extrême de la journée à sa guise. Dans le cadre magique de South Island, cela débute par un frisson en traversant la Gorge de Kawarau connue pour sa beauté naturelle. Direction ensuite la zone viticole de Bannockburn en naviguant à travers des rivières très peu profondes avant de rejoindre la vieille ville de Cromwell. Ici un café et un petit cours d’histoire néo-zélandaise attendent les passagers. Les traversées du le lac Dunstan et au sud, du barrage de Clyde, sont l’occasion de prendre en main le jetboat afin de mieux réaliser ce dont sont capables ces engins. Décoiffant !

La destination finale, une cabane de berger authentique en pierre où l’on profite d’un pique-nique gastronomique et d’un thé infusé autour d’un feu à ciel ouvert. L’endroit est presque desséché et a abrité l’une des plus grandes ruées vers l’or dans les années 1860 avant de redevenir une terre d’élevages. Après avoir profité de cet arrêt mérité on reprend la route direction Bannockburn pour déguster une assiette d’amuse-gueules accompagnée d’un verre de vin. L’excursion se terminera comme elle a commencé, dans la Gorge de Kawarau. Frissons à nouveau garantis puisque le jetboat slalomera habilement et à vitesse élevée entre une série de rochers jonchés sur son parcours. Le tout en une journée, que vous n’êtes pas près d’oublier.

Techniquement

Queenstown est connue pour être l’une des capitales de la gastronomie en Nouvelle-Zélande. La région est connue pour attirer les adeptes du tourisme d’aventure.
Localisation : Queenstown, Central Otago, Nouvelle Zélande
Période favorable : Novembre à Mars
Jetboat : Jusqu’à 13 passagers mais privatisable
Vitesse max : 90 km/h
Une journée d’excursion
Enfants : A partir de 5 ans

(Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

KWIHALA CAMP

C’est l’histoire d’un homme. Ou plutôt de la passion d’un homme pour un continent. Celle de Carlo Rossi pour l’Afrique. Une passion qui l’a mené à posséder aujourd’hui un des camps les plus reconnus de Tanzanie.

Pourtant, rien ne laissait présager une telle trajectoire dans la vie de cet Italien d’origine. «En 1993, à la fin de mes études, j’ai été engagé dans une agence de voyage en Italie. J’y ai travaillé pendant cinq ans», se rappelle le Transalpin. Et puis, comme souvent dans la vie, une occasion s’est présentée. Et il a sauté dessus, sans hésitation. En 1998, Carlo se voit offrir l’opportunité de travailler au Zimbabwe dans une agence de réceptif. Dans ce pays situé au nord-est de l’Afrique du Sud, il découvre le continent africain, ses cultures, sa nature…et surtout son industrie du safari. Puis il tente une nouvelle aventure en Tanzanie, en l’an 2 000. Là-bas il continue un moment son travail de réceptif avant de changer de cap en 2005. «Cela m’aura pris 12 ans mais au final j’ai réussi à créer mon propre camp. D’abord dans la réserve de Serengeti pendant 2 ans. Et j’ai voulu rêver et voir plus grand donc depuis 6 ans je suis installé à Ruaha». Avec ce changement, Carlo prend le plus grand pari de sa vie.

En Tanzanie, la majorité du tourisme se passe en effet à l’époque dans le nord, autour de la réserve de Serengeti. «Mais le sud correspond mieux à la nouvelle génération. Le tourisme dans le Nord était complètement saturé il y avait déjà énormément de camps. Je n’avais aucune chance dans ces conditions de me développer et de prouver mes compétences», raconte-t-il avant de reconnaître : «il y avait beaucoup plus de place, mais ça a été extrêmement difficile au début».

Car à cette époque, personne ne croît à Ruaha. Le tourisme se passe à Serengeti et les touristes y sont légions, donc, a priori, pas de raison de changer. Effectivement… Sauf qu’en prenant le pari de s’exiler loin des hordes de touristes, Carlo est parvenu à créer un camp différent des autres en Tanzanie. Et Ruaha est, depuis, de plus en plus connu et reconnu. Toutes les caractéristiques de la savane y sont réunies, une vie sauvage, des rivières et des paysages étonnants. Mais aussi des animaux que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Et surtout un environnement intact, au milieu duquel on se sent seul, beaucoup plus seul qu’au nord… A Ruaha, Carlo a voulu «recréer la même chose qu’à Serengeti. Je veux que Ruaha soit aussi connu. Je crois que ce serait mérité, c’est une grande chance de découvrir quelque chose de méconnu. Mes clients trouvent tous ça génial d’ailleurs».

Carlo Rossi aime l’Afrique, et il souhaiterait que chacun de ses hôtes quitte son camp avec le même amour que lui pour le continent africain. Pour préserver ce qu’il aime, Carlo a fait de son camp de Kwihala un camp semi-permanent. C’est-à-dire que selon le moment de l’année, il est installé à deux endroits différents : «Cela donne la chance aux sites que nous utilisons de se régénérer, ce qui réduit notre impact sur l’environnement», explique-t-il. Une chose ne change pas pourtant entre les deux emplacements : on a toujours l’impression de ne faire plus qu’un avec la nature. Et pourtant le camp est de grande qualité. Spacieux, confortable, et bâti de sorte à perturber aussi peu que faire se peut la faune et la flore, il dispose même d’électricité !

Bref ce qu’offre Carlo Rossi à ses invités c’est avant tout «une expérience géniale, au milieu de nulle part, avec des guides qualifiés. Ce n’est pas un simple safari, c’est une chance d’être ensemble et de découvrir ensemble la savane». Tout est dit.

Techniquement

Style : Camp de luxe en Tanzanie
Tentes : 6 de 40m² avec salle de bain et électricité
Enfants : A partir de 12 ans
Un restaurant de 150m² créé par le célèbre designer africain Jacquie Resley
Période favorable :
Date d’ouverture : 2007
Activités : Safaris
Localisation : Ruaha, 2h45 d’avion depuis Dar es Salaam ou Arusha et 45 min de voiture en compagnie d’un des guides jusqu’au camp.

(Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Musha Cay, une île privée magique

Musha Cay est l'une des îles privées les plus luxueuses au monde. Plages de sable blanc à perte de vue, mer turquoise, et environnement tropical parfaitement préservé sont au rendez-vous. La chaleur du soleil y est adoucie par une douce brise, tandis que la nuit le ciel brille de la lumière d'un millier d'étoiles.

C’est dans ce paradis, situé dans les eaux cristallines du Sud des Bahamas, à 85 kilomètres au sud-est de Nassau que se situe Musha Cay. Cette île de 150 hectares est la propriété du magicien américain David Copperfield. Connu dans le monde entier, ce génie de la magie a décidé de faire de cette île «déjà parfaite la destination de vacances la plus magique au monde». Tout ce qu’il a connu de plus magique, tout ce qui l’a fait rêver au cours de ses voyages, il tente de le recréer sur Musha Cay. Adepte des célèbres drive-in américains, David Copperfield en a fait aménager un à sa manière sur son île, en remplaçant simplement les voitures par de confortables chaises longues. Les convives peuvent ainsi apprécier toutes sortes de film sur un écran géant en plein air et au beau milieu de l’île. Autre pièce rare de Musha Cay, le billard qui appartenait autrefois à un illustre collègue de David Copperfield, Harry Houdini. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Musha Cay a su s’imposer comme une référence. Les stars américaines John Travolta et Oprah Winfrey y ont séjourné et clament désormais leur amour pour cette île à qui veut bien l’entendre.

Car David Copperfield n’a pas fait qu’acheter une île pour la louer aux grandes fortunes de ce monde. Non, le magicien américain a su faire la différence avec son île en réservant des surprises de taille à ses invités. Une aventure, imaginée par lui-même et son équipe, mène par exemple les hôtes depuis des grottes profondes jusqu’à des plages cachées à la recherche du secret du «Pirate Inconnu», un pirate du passé qui, selon la légende, pouvait lire dans les esprits et prédire le futur.

Un village caché, que l’on ne peut rejoindre qu’en passant par un escalier dérobé et protégé par une grande statue de singe est également au programme des aventures de Musha Cay. Après être passé par un tunnel, les convives émergent dans un nouveau monde, celui du village de singes de Musha Cay. Très malins et amicaux, ces singes apprécient la compagnie des hommes et font une fête à chaque nouveau convive dès son arrivée dans le village.

Si ses hôtes sont sportifs, David Copperfield propose également de créer ses propres Jeux Olympiques. Natation, course, volleyball, concours de lancé d’œufs ou de ballons d’eau, le divertissement est garanti. Enfin une intrigue au cours de laquelle les convives incarnent une force d’intervention spéciale devant sauver le monde permet à chacun de se mettre dans la peau d’un vrai agent secret. Armes secrètes, lasers et autres hélicoptères sont au programme de cette aventure qui déménage.

Évidemment rien de ceci n’est obligatoire et chacun est libre de préférer se prélasser sur une des 7 plages dont dispose Musha Cay. Mais le luxe n’est-ce pas d’avoir le choix ?

Techniquement

Style : Ile privée aux Bahamas
Un manoir de 10 000m² et plusieurs autres bungalows ou maisons sur la plage.
24 personnes maximum
7 plages privées
5 bateaux
Equipe de 30 personnes à disposition des clients 24h/24 dont un service de butler
Enfants : pas de limite d’âge
Période favorable : décembre à avril
Activités : salle de sport, court de tennis, catamaran, plongée, billard, pêche, ski nautique, trampoline aquatique…
Localistion : Exuma Cays, Bahamas, Caraïbes. A 85km au sud-est de Nassau.
1 heure d’avion de Miami à Georgetown puis 15 min jusqu’à l’air d’atterrissage privée de l’île ou 1 heure par bateau.

(Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Ces voyages qui marquent une vie : Pierre Deschamps en Afrique du Sud

Il est de ces voyages qui changent à jamais votre conception des vacances. Cela m’est arrivé lors de ma dernière escapade en Afrique du Sud, pays que je ne connaissais que très mal auparavant. Après 10 jours passés dans cette ancienne colonie néerlandaise puis britannique, finies pour moi les plages de sable fin et les eaux turquoises. Ce que je veux, c’est en apprendre plus sur des pays étonnants, comme peut l’être l’Afrique du Sud.

Là-bas, j’ai été impressionné de deux manières. D’abord par l’environnement naturel du pays puisque l’Afrique du Sud abrite une faune et une flore riche, que j’ai pu observer de plus près dans la réserve de Madikwé. Mais ce qui m’a laissé pantois, c’est l’histoire et surtout l’évolution exceptionnelle de cette nation si particulière. Penser que dans ce pays, si beau d’extérieur, ait pu régner la politique de l’apartheid pendant plus de 40 ans, ça fait froid dans le dos.

D’autant que si cette époque noire de l’histoire sud africaine a pris fin il y a une vingtaine d’années, on en ressent encore nettement les effets aujourd’hui. Blancs et noirs ont certes les mêmes droits au regard de la loi, mais c’est beaucoup moins évident sur le plan social. Le pouvoir économique est ainsi majoritairement aux mains des blancs tandis que les bidonvilles sont le repère des populations noires. Pourtant l’Afrique du Sud avance à pas de géants depuis 20 ans sur la scène internationale. Et commence à y jouer un rôle. Membre temporaire du Conseil de Sécurité de l’ONU depuis janvier 2011, elle fait également partie des BRICS. Cette organisation regroupe les puissances considérées comme émergentes que sont la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et donc l’Afrique du Sud.

En somme cette escapade sud-africaine m’a donné envie de plus de culture et d’un coté tourisme classique moins présent. Désormais je choisirai bien volontiers des pays où l’évolution est en marche. Ca tombe bien, ma prochaine étape est prévue en Birmanie…

Pierre Deschamps,
vice-président de la chambre de commerce et d’industrie de Paris

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !