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Pourquoi les transmissions de virus entre animaux et humains se multiplient
©HECTOR RETAMAL / AFP

2019-nCoV

Les scientifiques soupçonnent qu'un marché de fruits de mer dans la ville chinoise de Wuhan soit l'origine probable de l'épidémie de coronavirus. Le marché était connu pour le commerce illégal d'animaux sauvages comme les serpents ou les ratons laveurs, gardés en cage.

Daniel  Scimeca

Daniel Scimeca

Le docteur Daniel Scimeca est Président du Syndicat de la Médecine Homéopathique (SMH). Directeur d'enseignement à la Société Médicale de Biothérapie (SMB). Secrétaire Général de l'Union Collégiale des Chirurgiens, Médecins et Spécialistes Français (UCCMSF). Auteur d'une vingtaine ouvrages en homéopathie, phytothérapie, sophrologie, aromathérapie et médecine chinoise.

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Atlantico.fr : Les animaux sont vecteurs de maladie : VIH issu des grands singes, grippes aviaire et porcine... Faut-il s'en méfier ?

Daniel Scimeca : Se méfier des animaux c’est se défier de soi-même et de notre nature humaine donc animale. Plutôt que de la méfiance, c’est une relation d’harmonie et de sécurité qu’il faut rechercher avec l’ensemble de nos amis vivants et sensibles comme nous.

Un bel exemple c’est celui des animaux domestiques s'ils sont trop loin de nous. Nous en souffrons effectivement mais s’ils sont trop proches c’est une certaine hygiène et un certain confort de vie qui sont remis en cause.

Est-ce que le problème est plus important en ville avec la prolifération d'animaux porteurs de maladie ?

En ville la cohabitation est plus délicate en particulier avec les rongeurs et les insectes et la présence de nourriture en décomposition qui attire un certain nombre d’animaux en trop grand nombre.

Comme toujours, c’est la question de l’harmonie et de la dose qui compte.

Est-ce que le coronavirus pourrait-être transmis par les animaux de manière plus agressive ?

En l’état actuel des choses, personne n’en sait rien mais on peut supposer sans grand risque que dans les temps à venir de plus en plus de nouveaux virus issus des animaux et possiblement contaminant d’homme à homme feront leur apparition.

Nous ne pourrons pas sauter sur toutes les balles et déclencher des alertes mondiales en permanence. Il va nous falloir réfléchir à de nouveaux modes de vie et surtout à penser à notre immunité.

Ce n’est pas toujours la faute de l’autre.

La pollution et l’altération de notre terrain ainsi que la faiblesse de nos immunités doivent poser question.

Comment se protéger et réduire le risque de transmission de maladie ?

La protection doit être extérieure et intérieure. Un certain civisme sanitaire et prophylactique doit entrer dans les mœurs. Il est impensable que dans les grandes villes on ne pense à utiliser un masque chirurgical que pour se protéger soi-même et jamais pour protéger les autres. À cet égard d’autres progrès interviendront autant techniquement que culturellement. Mais une fois encore il convient de ne pas oublier la protection intérieure. Combien d’alerte, combien de budget consacré à la protection extérieure. Combien d’éducation sanitaire, combien de conseils civiques et combien d’efforts pour soi-même être en meilleure santé et plus résistant. Le déséquilibre n’est pas normal.

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