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Et Benjamin Griveaux proposa à Cédric Villani d'être son pare-balles...
©PHILIPPE LOPEZ / AFP

La bataille s'annonce sanglante

Le candidat LREM à la mairie de Paris est certainement courageux. Mais pas trop téméraire quand même.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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De lui (Villani), Griveaux avait dit : "Cédric, il n'a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser." Une appréciation que Cédric Villani n'a pas du tout appréciée. Pour manifester sa mauvaise humeur, il a laissé entendre qu'il serait candidat à la mairie de Paris lui aussi.

Mais Benjamin Griveaux est bon prince. Et tous ceux qui l'ont approché savent que sous sa rude carapace se cache un tendre cœur de velours. Dans un élan de générosité qui force l'admiration, il a proposé à Villani de rejoindre sa liste, de participer à l'élaboration de son programme, d'en être "l'incarnation".

Traduisons au clair ces propos mielleux. "Viens Cédric. Tu ne verras pas venir les balles et c'est toi qui les prendras toutes. Et tu te feras désosser à ma place." Et oui, il est comme ça le Griveaux ! Un fier à bras quand même un peu pétochard.

Dans les fêtes foraines, il y a habituellement une multitude d'attractions : manèges, grandes roues, stands de tir, montagnes russes. Dans la fête foraine que sera la campagne pour la mairie de Paris, il ne devrait y en avoir qu'une : Cédric Villani. Villani martyrisé, Villani percé de balles, Villani désossé mais Griveaux libéré et vainqueur !

Ne nous réjouissons pas trop vite. Ce spectacle prometteur n'est pas garanti car Villani n'a pas dit si oui ou non il acceptait d'être le bouclier humain de Griveaux. Pour autant, ne nous lamentons pas trop tôt non plus.

Un autre spectacle réjouissant nous sera proposé. Benjamin Griveaux aura aussi comme rival Pierre-Yves Bournazel, d'Agir, macroniste comme lui. Le concernant il a dit : "Je le tiens par les couilles". Et maintenant, imaginez la scène, la belle scène. Bournazel sur les marchés, dans les meetings, avec la main de Griveaux dans son entrejambe. Et alors, c'est sûr, Anne Hidalgo sera écrasée car elle est incapable de fournir un tel spectacle !

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