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Européennes : et moi ceux que je préfère sont François-Xavier Bellamy, Ian Brossat et Jordan Bardella…
©Reuters

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Ce choix n'est aucunement politique. Mais un peu de vent frais et jeune ça ne fait pas de mal.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Je ne raffole pas du programme du Rassemblement national. Encore moins de celui du Parti communiste. Et la plateforme des Républicains me laisse insatisfait. Pas de quoi être emballé. Mais les candidats de ces trois partis valent beaucoup mieux que leur parti. 

Je sais que les Européennes ne sont pas un concours de beauté. Sinon, c'est Manon Aubry qui aurait eu droit au podium. Soyons heureux d'y avoir échappé… Elle est pourtant de la même génération que Francois-Xavier Bellamy, Ian Brossat et Jordan Bardella. Et en même temps, elle est tellement plus vieille qu'eux : être une poupée mécanique qui répète doucement ce que Jean-Luc Mélenchon hurle si fort lui a fait atteindre un âge canonique.

Tout sépare Francois-Xavier Ballmy, Ian Brossat et Jordan Bardella. Pourtant ils ont quelque chose en commun : leur foi en ce qu'ils disent. Un discours clair et argumenté et un timbre de voix qui résonne de sincérité. Tous les trois sont des hommes de conviction. Et c'est pourquoi quand ils sont sur les plateaux de télévision, ils ne font qu'une bouchée de leurs adversaires macroniens. 

Ces derniers n'ont aucune identité propre, aucun discours personnel. Auraient-ils une personnalité que leur soumission totale au président de la République aurait aussi tôt fait d'eux des eunuques. Quand on leur demande ce qu'ils peuvent apporter à l'Europe, ils reprennent en le mâchonnant le discours 100 fois entendu de leur maître : le progressisme contre le populisme.  Aucune vérité, aucune sincérité dans ces phrases apprises et préenregistrées. Ian Brossat est facilement brillant face à eux. François-Xavier Bellamy les domine sans problème. Et Jordan Bardella les envoie dans les cordes. 

En dépit des apparences le but de cet article n'est pas de dire du mal de LREM : les macroniens, bêtement moutonniers, s'en chargent très bien eux-mêmes. Mais il nous plait de comparer François Xavier Bellamy, Ian Brossat et Jordan Bardella un autre jeune homme qui fut élu président de la République en 2017. On l'a cru jeune, or il était vieux. Vieux comme le sont les bébés issus des logiciels qui régissent les cours de la Bourse.   

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