Vous avez aimé la droite la plus bête du monde ? Vous adorerez la droite la moins à droite du monde !

Dans les années 50 Guy Mollet eut cette formule restée célèbre : « La droite la plus bête du monde ». À l’époque rien n’était plus vrai. En ce temps-là la droite était lamentablement moralisatrice. Elle poussait les hauts cris dès qu’une jupe s’arrêtait au-dessus du genou. Elle aimait les châteaux par crainte des chaumières.

Vint ensuite la parenthèse du gaullisme qui, même s’il était soutenu par la droite apeurée, ne pouvait en rien se résumer à elle. Étrange période. Puis on assista à l’avènement du giscardisme qui se voulait ni de droite ni de gauche. Des expertises génétiques ont démontré qu’il était le père incontesté du macronisme. Giscard installé dans ses aristocratiques charentaises prétendit rassembler deux Français sur trois. Macron nourrit la même ambition.

Pour y parvenir, le président de la République ramasse à tout-va. Un peu à gauche, beaucoup à droite… Ceux de droite qui viennent se blottir contre lui se sentent obligés de montrer patte blanche. Ils ont à cœur de prouver qu’ils sont le moins à droite que possible.

Car le péché originel de leur naissance entraverait leur éventuelle carrière. Ils sont nombreux à s’être ainsi contorsionnés. Philippe, Darmanin, Le Maire et quelques autres moins connus. Suivis maintenant par Juppé et Raffarin dont les chances de figurer sur un podium déjà très rempli sont par ailleurs extrêmement minces.

Pour comprendre ce phénomène amoureux, il faut se tourner vers les Juifs. Il y a eu chez eux pendant longtemps (beaucoup moins aujourd’hui) des spécimens connus sous le nom de Juifs honteux. Ces malheureux personnages ne supportaient plus d’être Juifs ce qui était – on en conviendra – plutôt lourd à porter. Il leur fallait, dans l’espoir d’être cooptés par les goys, effacer tout signe d’appartenance à la race maudite. Philippe, Juppé, Raffarin et les autres n’ont pas pris chez les Juifs ce qu’il y avait de meilleur…