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La place de chargé de communication de l'Elysée est vacante : je la veux
©Thomas SAMSON / AFP

Candidature

Macron est grand et je serai son prophète.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Monsieur Le Président, 

Il est dans votre intérêt de ne pas négliger mes offres de service. Vous avez eu un Bruno Roger-Petit puis un Sylvain Fort. Ils sont partis tous les deux non sans vous avoir fait beaucoup de mal. 

Vous étiez Jupiter, c’est-à-dire Dieu. En écrivant vos discours avec une plume trempée dans la camomille la plus fade, ils vous ont rabaissé au niveau d'un demi-dieu voire d'un simple mortel. Des couilles-molles qui n'ont pas compris que ce qui faisait votre grandeur c'était votre superbe morgue aristocratique. 

A cause d'eux vous avez été transformé en un centriste ramolli. Une sorte de Bayrou. Moi, si vous m'engagez, je vous remettrai sur l'Olympe dont Bruno Roger-Petit et Sylvain Fort vous ont fait descendre. De ce sommet, vous pourrez à nouveau toiser, condescendant et méprisant comme il se doit, les gueux et les manants qui ne vous méritent pas.

Il parait, Monsieur le Président, que vous ne m'appréciez guère, ayant lu quelques-uns de mes articles où je vous étrillais. Et comme je suis vénal, je ne néglige pas le fait que l'Elysée paie mieux qu'Atlantico…

Ne tardez pas à m'embaucher Monsieur le Président. J'espère que votre Lettre aux Français n'est pas encore écrite. Je me sens apte à la rédiger. Et grâce à moi, vous redeviendrez le Macron que vous n'auriez jamais dû cesser d'être. Fier, hautain, dominateur, maître du temps et de la foudre. 

Voici les premières lignes de ce texte que je soumets à l'attention de l'être hors du commun que vous êtes. J'espère qu'elles vous convaincront de mon savoir-faire.

Français, Françaises et aussi chers amis. Je vous aime. Mais qui aime bien châtie bien. Vous vous êtes laissés aller à une indolence coupable enveloppés par les vents mauvais de l'assistanat. Combien parmi vous de fainéants et de paresseux… Combien parmi vous préfèrent profiter des allocations de Pôle Emploi plutôt que de chercher un travail, un travail à la portée de tous puisqu'il suffit de traverser la rue pour en trouver un.

Pour autant je ne vous pense pas coupables. Un enfant est-il coupable de mettre ses doigts dans le pot de confiture ? Ce qu'il vous faut c'est un chef capable de vous guider car vous-mêmes vous en êtes incapables. Je suis là ! Et c'est pourquoi je vous fais don de mon auguste personne. Je serai sévère mais juste. 

J'ai bon là ? Je suis pris ?  

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