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Choses entendues : "le prophète Mahomet aimait et respectait les femmes de toutes origines"
©ZAKERIA HASHIMI / AFP

Islam mon amour

J'ai appris beaucoup de choses sur la vie édifiante et sainte du fondateur de la religion musulmane. Et mon repentir est grand.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C'était à Essaouira (ex Mogador). Le riad était accueillant et les vagues de l'Atlantique apportaient un souffle rafraîchissant. A côté de moi, une femme qui parfois parlait arabe aux serveurs. Elle était de Cergy-Pontoise où elle officiait comme médiatrice dans les quartiers difficiles. Nous avons parlé des banlieues. Et des banlieues nous sommes passés aux mosquées.

Nous ne connaissons rien à l'islam, m'a-t-elle expliqué avec indulgence. Saadia - c'était son nom - avait lu le Coran et tous les hadiths y afférant. La vie du prophète montrait, m'a-t-elle dit, sa très large ouverture d'esprit. En effet, il avait, entre autres, épousé une veuve de 49 ans, une copte, une juive... Ne voulant pas passer pour islamophobe, je me suis abstenu d'évoquer Aicha, 9 ans, qui, elle aussi, entra dans la couche du prophète. Mais le voile, la burqa, le burkini, la virginité des filles exigée avant le mariage ?

Ça non plus ce n'était pas l'islam ! "Seulement le respect de la tradition" m'expliqua Saadia. C'est à dire que, selon elle, on respectait les mœurs et les coutumes des parents, des grands-parents, des aïeux. "Comme les Chinois, les Arabes ont le culte des ancêtres." D'un coup, deux milliards de Chinois firent irruption dans le riad pour se ranger derrière la bannière du prophète... 

Nous en vînmes aux égorgements, aux décapitations. Elle m'expliqua que nous en avions fait tout autant lors de la Saint-Barthélemy. Ne voulant pas passer pour islamophobe, je m'abstint de rappeler la date de cet événement. Et vaincu, je baissais la tête.

Saadia voyant ma contrition me confia qu'elle allait abandonner son travail de médiatrice. "Pourquoi ?". "Parce qu'on me demande de faire de la délation". Je m'étonnais. "Oui sournoisement on me suggère de dire si j 'ai observé dans les quartiers des signes de radicalisation".

"C'est une façon inacceptable de stigmatiser l'islam". Je me tu car je ne voulais pas passer pour islamophobe. Et à quoi bon parler à un mur dont les briques sont des hadiths ? Et l'idée m'est venue que le pire c'était les Saadia, des milliers, des dizaines de milliers de Saadia qui nous entourent. Les autres au moins avancent à visage découvert.      

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