C'est pas eux, c'est moi. "Et moi seul". Devant les députés LREM, le Président a assumé toutes les responsabilités dans l'affaire. Ça sonnait comme un "si on me cherche, on me trouve". Un discours jugé "combattif" par les parlementaires de son mouvement.
Jusqu'à maintenant, et au fil des auditions, on pouvait croire que c'était Gérard Collomb, le Préfet de police, le Directeur de la sûreté publique, le Chef de cabinet de l'Elysée qui portaient le chapeau. Maintenant on sait enfin que c'est Macron. Et comme il a une très grosse tête, c'est un très gros chapeau.
Devant les députés, Macron a eu aussi cette phrase surprenante : "Benalla n'a jamais été mon amant"! Sa très grande proximité avec ce chargé de mission si joliment musclé alimentait cette rumeur. Laurent Joffrin l'a évoquée, à mots couverts dans Libération. Serge Federbusch a parlé dans Atlantico d'un garde du corps "très près du corps".
Moi-même j'ai consacré plusieurs articles à Alexandre Benalla. En conséquence de quoi on doit me penser très proche de lui. Je prends les devants pour affirmer avec forces qu'aucune amitié particulière ne me lie à M. Benalla. J'ai des enfants que je me dois de protéger de toute rumeur malveillante me concernant. D'ailleurs, M. Benalla n'est pas du tout mon type d'homme…
Les rumeurs peuvent empoisonner la vie d'un pays et d'un homme. A l'heure des réseaux sociaux elles prospèrent avec des millions vues, et de tweets retweetés. Les démentir ne sert à rien sinon à leur donner du crédit. Le "Benalla n'était pas mon amant" de Macron ne fera que les renforcer.
Il est temps de parler d'autre chose. Dans un article précis et détaillé, le magazine Voici nous apprend qu'Alexandre Benalla était très proche de Brigitte Macron. Ainsi, quand le couple présidentiel était absent, elle lui confiait les clefs de leur résidence du Touquet. Voilà, hélas, qui va alimenter d'autres rumeurs….
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !